Dogger Bank, plus grand parc éolien offshore au monde, est le premier à utiliser un nouveau procédé de soudage : l’Ebflow. Une technologie qui devrait réduire les temps de soudage de 80%. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de collaboration, appelé RapidWeld, cherchant à créer un processus de soudage durable.
Dogger Bank : un test à grande échelle pour la technologie Ebflow
Le procédé Ebflow devrait être utilisé durant la phase A de la construction du parc éolien de Dogger Bank. Il s’agit d’un soudage par faisceau d’électrons à pression réduite. Les soudures seront réalisées sur les monopieux des fondations des éoliennes en mer.
Ce processus a pour but de réduire le temps nécessaire pour effectuer cette tâche de plusieurs heures à quelques minutes. Or, ces fondations de type monopieux représentent plus de 90 % des fondations utilisées dans les projets britanniques.
Réduire les émissions de CO2 de 90%
La technologie RPEB est ici utilisée dans le cadre d’un partenariat de collaboration appelé RapidWeld. Ce projet vise à créer un processus de soudage approuvé par l’industrie pour l’éolien offshore. Ce dernier devra être plus productif et durable que les méthodes actuelles.
Le but est également de réduire considérablement les coûts énergétiques, environnementaux et matériels. En effet, la technique Ebflow réduira de 90% les émissions de carbone associées aux méthodes de soudage traditionnelles.
Dogger Bank sera donc le premier parc éolien offshore à bénéficier de cette technologie de soudage durable et efficace. Un processus important pour l’éolien en mer actuellement en plein expansion.