L’hydrogène vert en Egypte est au coeur du protocole d’accord (MoU) signé entre DNV et PETROJET. Ce dernier a pour but de renforcer leur collaboration pour la transition énergétique en Égypte en développant des énergies vertes telles que l’hydrogène et ses dérivés, y compris l’ammoniac. De plus, ce partenariat permettra à PETROJET, l’un des principaux entrepreneurs régionaux d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC), de jouer un rôle de premier plan en tant qu’entrepreneur EPC en hydrogène vert.
DNV apporte son expertise technique sur l’hydrogène vert
DNV fournira son expertise technique dans la vérification de la conception et l’assurance de projet pour soutenir PETROJET dans ses projets de production d’énergie renouvelable et de stockage d’énergie. De plus, l’accord comprend des études techniques d’infrastructures de gaz naturel et de mélange hydrogène/gaz naturel, ainsi que d’autres services techniques pour des projets de CO2 ou d’hydrogène bas carbone.
Signature de l’accord lors de l’Egypt Petroleum Show
La signature de cet accord a eu lieu lors de l’Egypt Petroleum Show (EGYPS 2023) en présence de SE Tarek El-Molla, ministre du Pétrole et des Ressources minérales, et de SE Hilde Klemetsdal, ambassadrice de Norvège. Le président et directeur général de PETROJET, Waleed lotfy Hamed, et le vice-président et directeur régional de DNV pour l’Afrique du Nord, Hisham El-Grawany, ont signé le protocole d’accord de développement de l’hydrogène vert en Egypte.
En d’autres termes, le soutien de DNV à la transition énergétique s’aligne également sur l’engagement de l’Accord de Paris et sur l’émergence d’une économie de l’hydrogène robuste. La mise à l’échelle de l’hydrogène vert est essentielle pour les secteurs difficiles à réduire à la recherche de solutions à faible émission de carbone pour atteindre Net Zero avant 2050.
L’Égypte, un potentiel important pour la production rentable d’hydrogène vert
L’Égypte a un grand potentiel pour la production rentable d’hydrogène vert et de ses dérivés. En effet, la région est en passe de devenir un fournisseur mondial clé sur le marché mondial émergent de l’hydrogène et devrait être le principal exportateur d’hydrogène pur vers l’Europe. En outre, les investissements dans ce domaine ont dévoilé des projets d’une capacité de production combinée de 2,1 millions de tonnes par an (Mt/an), représentant plus de 100 milliards de dollars, dont environ 70 % sont liés à la COP 27 en novembre dernier.
L’Égypte prend des mesures sérieuses pour l’hydrogène vert et pour diversifier les sources d’énergie en tant que stratégie de croissance économique. Il possède certains des plus grands programmes d’énergie renouvelable de la région et a reporté son objectif de 42 % d’énergie renouvelable à 2030 (5 ans plus tôt que prévu initialement). Grâce à ces investissements, le pays émerge comme une plaque tournante de l’exportation de GNL à faible émission de carbone et d’ammoniac vert.