Diamondback Energy, Halliburton Energy Services et VoltaGrid LLC ont annoncé un partenariat stratégique visant à déployer quatre flottes de fracturation électrique simulée dans le bassin permien. Cette initiative marque une avancée importante pour réduire les émissions liées aux opérations pétrolières et gazières tout en améliorant leur efficacité.
Une fracturation hydraulique modernisée
Les nouvelles flottes électriques intègrent la technologie ZEUS™ de Halliburton, une solution de fracturation entièrement électrique offrant une puissance de 6 000 chevaux (HHP). Ce système combine des unités de pompage électriques, le service Octiv® Auto Frac pour une automatisation avancée et le service Sensori™ pour un suivi précis des fractures.
Cette technologie vise à réduire l’empreinte environnementale des opérations en remplaçant les systèmes de fracturation conventionnels, souvent alimentés par du diesel, par des alternatives électriques plus propres.
Optimisation de l’approvisionnement énergétique
Pour assurer un fonctionnement fiable, VoltaGrid développera une infrastructure avancée de génération de puissance et étendra son réseau de gaz naturel comprimé (GNC). Cette stratégie garantit un approvisionnement énergétique constant même en cas d’indisponibilité du gaz de pipeline, réduisant ainsi les émissions tout en améliorant la résilience opérationnelle.
Un partenariat en quête de durabilité
Les trois entreprises collaborent pour trouver un équilibre entre performance et durabilité dans les secteurs pétrolier et gazier. Selon Danny Wesson, directeur des opérations chez Diamondback Energy, cette alliance représente une étape clé vers une réduction des impacts environnementaux.
Pour Halliburton, la plateforme ZEUS incarne une innovation majeure dans la gestion des ressources fossiles, optimisant la valeur des actifs tout en limitant les émissions de carbone. Nathan Ough, PDG de VoltaGrid, a souligné que le projet illustre une approche pragmatique pour réduire les émissions tout en répondant aux besoins énergétiques croissants.
Un impact controversé
Bien que l’introduction de technologies électriques améliore le bilan environnemental des opérations, la fracturation hydraulique reste une méthode associée aux énergies fossiles et controversée pour ses impacts potentiels sur les ressources en eau et les émissions de méthane. Ce projet s’inscrit dans une démarche d’amélioration des processus existants plutôt que dans une véritable transition vers des énergies renouvelables.