Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé jeudi avoir engrangé pour 20 milliards d’euros d’investissements lors d’une visite au Japon, notamment dans les énergies vertes et les technologies, y voyant « un vote de confiance dans l’économie britannique », actuellement à la peine.
Ces 17,7 milliards de livres sterling d’investissements de la part d’entreprises japonaises « renforceront nos forces communes dans les domaines de la science, de la technologie et de l’énergie propre et, surtout, stimuleront notre économie », a souligné dans un communiqué le dirigeant conservateur, au Japon pour assister à un sommet du G7 à Hiroshima.
L’entreprise Marubeni prévoit d’investir 10 milliards de livres au Royaume-Uni, notamment dans des projets d’énergie éolienne offshore, a indiqué Downing Street. Mitsubishi Estate et Mitsui Fudosan ont confirmé des projets consistant à construire des logements abordables, des espaces de bureaux de haute qualité et des laboratoires de sciences de la vie à Londres.
Rishi Sunak a mis en avant le fait que le Royaume-Uni est « le seul pays européen » à avoir rejoint l’accord de partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), dans le cadre des nouveaux liens commerciaux que cherche à nouer Londres après le Brexit. Mais ce dernier pèse sur l’économie britannique. Des informations sur de possibles fermetures d’usines du constructeur automobile Stellantis au Royaume-Uni faute d’un aménagement de l’accord commercial avec l’UE post-Brexit suscitent l’inquiétude.
Selon des médias, Ford, Jaguar Land Rover ont également fait part de leurs inquiétudes alors que de nouvelles dispositions de l’accord doivent prochainement entrer en vigueur. « C’est une préoccupation qu’ont soulevée des constructeurs à travers l’Europe, pas seulement au Royaume-Uni », a dit le Premier ministre à des médias britanniques. « En conséquence, nous avons entamé un dialogue avec l’Union européenne sur les manières de répondre à ces inquiétudes », a-t-il ajouté.