Le dérèglement climatique s’accélère selon les dernières prescriptions du GIEC. La COP26 sera ainsi l’occasion de coordonner l’action pour éviter que la hausse des températures n’atteignent les 1,5 °C à la fin du siècle. En 2015, les Nations-Unis avaient fixé le seuil à 2 °C, mais l’urgence s’est accélérée.
Le dérèglement climatique à l’épreuve du rapport de l’ETFC
Selon les scientifiques, sans mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la hausse de 1,5°C de la température moyenne du climat sera réalisée dans 20 ans. De son côté, le think-tank Energy Transitions Commissions (ETC), regroupant une quarantaine d’acteurs de l’industrie énergétique et financière, demeure optimiste. Son dernier rapport explique en ce sens qu’il y a 50% de chance de limiter la hausse des températures à 1,5°C et 90% de chance à 2°C.
La solidarité comme moyen d’action
En revanche, l’ETC souligne qu’il faut agir tout de suite afin d’arriver à cet objectif. « Le chemin à 1,5 °C n’est pas hors de portée : mais nous manquons de temps pour l’atteindre » rappelle-t-il. Son rapport montre ainsi que ces mesures peuvent être facilement pris en charge par les nations développées envers les pays qui le sont moins.
Prendre des mesures fortes
Le dérèglement climatique est principalement dû à l’émission de méthane (40%), plus importante que le dioxyde de carbone. Pour l’ETC, l’objectif est de la réduire à 150 millions de tonnes d’ici à 2030. D’autres mesures du think tank concernent la fin de la construction d’usines de charbons, ainsi que la reforestation.
Ces mesures incluent d’autres politiques déjà menées par certaines villes. Notamment l’interdiction de la commercialisation de véhicules utilitaires légers à combustion d’ici à 2035 en faveur de véhicules électriques. En outre, la COP26 est la réunion de la « dernière chance » afin de combattre au plus vite le dérèglement climatique.
