Le démantèlement d’EDF est toujours d’actualité selon le DG d’EDF M.Lévy. Un sujet brûlant à l’approche des présidentielles de 2022. Ce projet vise à assurer l’avenir de la branche nucléaire de l’entreprise, criblée de dettes et gourmande en capitaux, et de permettre aux parties plus lucratives de l’entreprise de prospérer.
Les négociations sur le démantèlement d’EDF se poursuivent
La Commission européenne veut un démantèlement d’EDF afin d’ouvrir le marché à la concurrence. Déjà les discussions relativement au projet Hercule laissait penser à une prise de décision probable fin mars. Ce ne fut pas le cas.
La France refuse toujours la privatisation et souhaite préserver l’unité du groupe. Le pays tient notamment à s’assurer qu’EDF disposera des fonds nécessaires pour remplacer les réacteurs vieillissants et développer de nouvelles technologies.
L’État Français veut créer une holding
C’est dans ce cadre que la France espère pouvoir placer l’activité nucléaire d’EDF dans une société holding entièrement détenue par l’État. Cette holding contrôlerait alors une entité appelée “EDF vert” qui abriterait les parties les plus lucratives que sont les énergies renouvelables et la distribution. Une entité “EDF Azur” prendrait en charge les barrages hydroélectriques sous un système de quasi-régie.
Privatiser 30% de « EDF Vert »
Dans le cadre de ce plan, les investisseurs seraient invités à acquérir jusqu’à 30 % de l’entité “EDF Vert”. Mais pour la Commission, ce projet reviendrait à faire bénéficier aux activités d’EDF une forme d’aide d’État qu’elle n’accepte pas. Pour les syndicats, ce projet serait le signe d’un début de privatisation du groupe.
Il était annoncé qu’une décision conjointe entre Paris et Bruxelles était probable fin mars. Finalement, il semble que les négociations vont probablement durer encore un certains temps.