L’Équateur confronte un déficit hydroélectrique sans précédent, forçant le gouvernement à des mesures exceptionnelles. Après avoir annoncé mercredi l’état d’urgence, le gouvernement équatorien a ordonné deux jours chômés pour économiser l’énergie. Jeudi et vendredi seront non ouvrables, permettant un rationnement efficace et la maintenance essentielle des centrales hydroélectriques. Cette décision rare témoigne de la gravité de la situation énergétique du pays.
Détails et implications des jours chômés
Les jours chômés annoncés permettront de réduire la consommation énergétique et de préparer les infrastructures à mieux répondre à la demande future. En outre, ils offrent un répit nécessaire pour effectuer des réparations et des améliorations sur des installations critiques comme le barrage Coca Codo Sinclair, qui souffre actuellement d’un déficit de production de 40%.
Contexte de corruption et de gestion
Cette mesure drastique suit des révélations de corruption et de dissimulation d’informations par des hauts fonctionnaires, incluant la ministre sortante Andrea Arrobo. Ces révélations ont exacerbé la crise, soulignant une gestion déficiente et des abus qui ont compromis l’intégrité du système électrique national.
Réactions publiques et politiques
La décision de jours chômés intervient dans un contexte politique tendu, avec des accusations de sabotage liées à des enjeux électoraux imminents. Le président Daniel Noboa a connecté directement ces défis à des tentatives de déstabilisation avant un référendum crucial sur la criminalité et la drogue.
Au-delà du rationnement temporaire, ces jours chômés pourraient initier des réformes plus profondes dans la gestion de l’énergie hydroélectrique de l’Équateur. La crise actuelle met en lumière la nécessité d’une surveillance accrue et d’une transparence dans le secteur énergétique pour prévenir de futures pénuries.