Roberto Luque, ministre de l’Énergie de l’Équateur, a révélé lors d’une conférence de presse que les coupures d’électricité coûtent environ 12 millions de dollars de l’heure, totalisant 72 millions de dollars par jour. Cette situation a un impact financier considérable pour l’Équateur, exacerbée par des niveaux d’eau historiquement bas dans les réservoirs depuis mars. La réduction récente des pannes à six heures par jour suite à des précipitations semble apporter un léger répit.
Réponses du Gouvernement et mesures d’urgence
Face à la crise, le président Daniel Noboa a ordonné deux jours de congé pour économiser l’électricité. Le courant a été rétabli normalement pour un référendum crucial. Le gouvernement reconnaît que les déficits énergétiques résultent de conditions environnementales défavorables et de malversations dans le secteur de l’électricité.
Conditions critiques des réservoirs et centrales
Les réservoirs de Mazar et de Paute, ainsi que la centrale hydroélectrique Coca Codo Sinclair, sont en état critique. Cette dernière, qui fournit 30% de l’électricité du pays, opère à 40% de sa capacité habituelle due à un déficit de 60% de son débit normal.
Complications régionales et internationales
La situation est aggravée par la décision de la Colombie de stopper ses exportations d’énergie vers l’Équateur, également touchée par une sécheresse sévère. Cela souligne la vulnérabilité de l’Équateur à des problèmes énergétiques régionaux et met en lumière les défis posés par le phénomène climatique El Niño.
Les pertes énormes dues au déficit hydroélectrique en Équateur soulignent l’urgence de solutions durables. Les efforts pour stabiliser le réseau électrique sont cruciaux pour la résilience économique et environnementale du pays.