Alhadji Kanja Sesay a quitté son poste de ministre de l’Énergie, sans explications officielles détaillées sur les causes de sa démission. Ce départ est survenu juste après un paiement significatif de 18,5 millions de dollars aux fournisseurs d’électricité, dans un effort de résoudre une dette plus large de 40 millions de dollars.
Supervision présidentielle
Suite à cette démission, le contrôle du Ministère de l’Énergie a été transféré directement sous la supervision du président Julius Maada Bio, qui sera épaulé par deux autres responsables. Cette décision vise à stabiliser la gestion énergétique du pays en période de crise.
Problèmes financiers et opérationnels
La dette de la Sierra Leone envers les producteurs d’électricité, y compris le groupe turc Turkish Karpowership et Transco-CLSG, a exacerbé les coupures de courant. Après deux mois d’interruptions, le service a été rétabli lorsque le gouvernement a versé 18,5 millions de dollars, couvrant partiellement la dette due.
Impact sur la fourniture d’électricité
Turkish Karpowership, qui opère une unité flottante depuis 2018, avait dû réduire sa production de 65 à 5 mégawatts en raison de retards de paiement. Cette réduction a contribué aux défis énergétiques du pays. Cependant, après le dernier paiement, la capacité a été restaurée.
Comparaison avec d’autres crises régionales
Les problèmes énergétiques en Sierra Leone sont comparables à ceux rencontrés au Mali, où la capacité de la société nationale d’énergie à répondre à la demande est entravée par des difficultés similaires.
La démission de Sesay et la réaction rapide du gouvernement montrent la gravité de la crise énergétique en Sierra Leone, soulignant la nécessité de solutions durables pour stabiliser le secteur.