Le cours du pétrole augmente de plus de $1 en raison de l’échec potentiel des négociations sur l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Dorénavant, même en cas d’accord et d’augmentation éventuelle des exportations iraniennes, les prix du pétrole seront plus élevés.
Le cours du pétrole subit les contrecoups diplomatiques
Le président du parlement iranien a déclaré dimanche qu’un accord de surveillance entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) avait expiré et que l’accès de ce dernier à l’intérieur de certains sites nucléaires iraniens cesserait.
Cela pourrait plonger dans une crise les pourparlers entre Washington et Téhéran sur la relance de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), alors même que les négociations semblaient aller vers un compromis et une levée des sanctions américaines.
Conséquence : presque 2% d’augmentation du prix du baril
En conséquence, les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour juillet ont augmenté de 1,25$, soit 1,9%, à 67,69$ le baril. Tandis que le WTI américain pour juillet était à 64,73$ le baril, en hausse de 1,15$, soit 1,8%.
Goldman Sachs prévoit un baril à 80$ d’ici la fin de l’année
Selon les analystes de Goldman Sachs, même avec un redémarrage potentiel des exportations iraniennes, la hausse des prix du pétrole devrait se poursuivre jusqu’à 80$ le baril. En raison d’une augmentation constante de la demande mondiale.
Cette dernière pourrait augmenter de 4,6 millions de barils/jour jusqu’à la fin de l’année, la mobilité augmentant rapidement aux États-Unis et en Europe, à mesure que les fermetures liées à la Covid-19 sont levées ; le fret et l’activité industrielle étant également en plein essor.