La 29e Conférence climatique des Nations unies (COP29) se tiendra à Bakou du 11 au 22 novembre, avec pour objectif principal de fixer de nouveaux objectifs d’aide financière climatique. Moukhtar Babaïev, président azerbaïdjanais de la COP29, a exprimé sa préoccupation face au manque de progrès dans les négociations, appelant les nations à accélérer et dépasser leurs positions initiales pour atteindre un consensus.
Contexte et Objectifs
Après la COP28 de Dubaï, axée sur la fin des énergies fossiles, la COP29 se concentre sur la finance climatique. L’objectif actuel de 100 milliards de dollars par an, atteint seulement en 2022, est jugé insuffisant par les pays en développement qui demandent une augmentation significative des contributions. L’Inde a proposé un objectif ambitieux de 1.000 milliards de dollars, une demande qui rencontre la résistance des pays donateurs occidentaux et du Japon, lesquels insistent pour que la Chine et les pays du Golfe contribuent également.
Priorités de la Présidence Azerbaïdjanaise
La présidence azerbaïdjanaise de la COP29 met en avant deux piliers : « accélérer l’ambition » et « activer l’action ». Le premier consiste à encourager une réduction plus rapide des émissions de carbone, tandis que le second vise à débloquer les financements nécessaires pour les pays en développement. Cependant, la position de l’Azerbaïdjan sur l’utilisation des énergies fossiles comme « énergie de transition » reste un point de contention.
Initiatives et Mesures Proposées
Pour surmonter les blocages actuels, la présidence de la COP29 a organisé une retraite pour les négociateurs en chef à Chemakha, et a nommé deux ministres facilitateurs : Dan Jørgensen du Danemark et Yasmine Fouad d’Égypte. Malgré ces initiatives, Babaïev souligne que les questions complexes de finance climatique nécessitent une implication politique de haut niveau, déjà portée à l’ordre du jour des forums comme le G7 et le G20.
L’issue des discussions à la COP29 sera déterminante pour établir une nouvelle dynamique dans les engagements financiers mondiaux en matière de climat, renforçant la coopération entre les nations du Nord et du Sud pour un avenir plus durable.