Lors de la COP28 à Dubaï, un accord historique a été atteint, marquant un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique. Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie (IEA), a salué cet accord, soulignant que 200 pays ont convenu d’une nouvelle direction pour le système énergétique mondial. Cette décision implique un engagement clair des gouvernements, du secteur de l’énergie et des investisseurs à accélérer la transition hors des combustibles fossiles.
Le Financement de la Transition dans les Pays du Sud
Cependant, Birol a pointé un manque crucial dans les discussions de la COP28 : le financement de la transition énergétique dans les pays en développement. Malgré les progrès réalisés dans les économies avancées et en Chine, l’investissement dans les énergies propres dans le reste du monde reste stagnant. Cette lacune représente un défi majeur pour la réalisation des objectifs climatiques mondiaux, car les émissions de gaz à effet de serre ne connaissent pas de frontières.
Les Perspectives Post-COP28
Le patron de l’IEA a également souligné que l’accord de la COP28 envoie un signal fort aux investisseurs sur les risques liés aux investissements dans les combustibles fossiles et la rentabilité potentielle des énergies propres. Il a insisté sur la nécessité d’une action concrète et rapide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment en ce qui concerne le gaz naturel, qui ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris.
L’accord de la COP28 représente un engagement mondial sans précédent pour dire adieu aux énergies fossiles. Cependant, la réussite de cette transition dépendra de la capacité à mobiliser des financements adéquats pour les pays en développement. La COP29 à Bakou sera cruciale pour aborder cette question et assurer que les actions concrètes suivent les engagements pris.