La coopération énergétique mondiale est remise en question avec la crise des prix du gaz. La Russie appelle ainsi à un resserrement des relations diplomatiques, notamment avec ses principaux partenaires de l’OPEP+.
La coopération énergétique à l’épreuve de la crise
Auprès des ministres de l’Énergie saoudien et émiratis, le vice premier ministre russe Alexander Novak a notamment exposé les contours de projets de diversification énergétiques. Au programme, la pleine intégration de la Fédération dans la transition énergétique, le développement de l’industrie solaire et surtout de l’hydrogène.
Ces déclarations peuvent surprendre au regard des avantages que tire la Russie de la dépendance européenne à ses exports de gaz. D’autant qu’en 2019, les hydrocarbures représentaient plus de 60% de ses exportations de biens et 30% du budget fédérale russe. Un chiffre en baisse, mais qui traduit l’addiction économique et politique de la Fédération à l’exploitation des énergies fossiles.
La Russie accusée d’aggraver la crise
Mais depuis plusieurs semaines, la Russie et son principal producteur Gazprom sont accusés d’aggraver la crise énergétique qui traverse les marchés mondiaux. Des allégations que rejette le pays, accusant plutôt les nations européennes de mauvaise gestion. En revanche, la Russie veut conserver des relations stables avec ses principaux consommateurs déclare Alexandre Novak.
En marge des discussions exposées, le représentant russe a également rencontré le ministre de l’énergie Azérie, le vice premier ministre arménien, la secrétaire générale du World Energy Council et le PDG de TotalEnergies.