Congo : La SNPC lance une campagne de forage pour booster la production pétrolière

La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) amorce une campagne stratégique de forage sur plusieurs blocs clés, visant à renforcer la production de pétrole brut et à atteindre 500 000 barils par jour d'ici 2029.

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Malgré l’objectif initial de porter la production pétrolière à 500 000 barils par jour (b/j) d’ici 2025, le Congo s’efforce de maintenir cette ambition pour 2029. La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) joue un rôle central dans cette dynamique en lançant une campagne de forage sur plusieurs sites prioritaires.

Le champ de Nanga I, opéré par la SNPC, figure parmi les projets de premier plan. « Le champ de Nanga, où nous prévoyons de forer deux nouveaux puits avant janvier 2025, constitue une priorité », a précisé Maixent Raoul Ominga, PDG de la SNPC, lors d’une intervention à la Semaine africaine de l’énergie (AEW). Ce projet, ainsi que d’autres campagnes sur les blocs Kouakouala II, Zingali II et Mayombe II, vise à renforcer la production énergétique nationale et à soutenir le développement économique.

Un plan stratégique pour le secteur gazier

Parallèlement à ces efforts dans le secteur pétrolier, le Congo accélère la mise en place d’un plan directeur visant à attirer des investissements dans le gaz naturel. Cette stratégie inclut l’élimination progressive du brûlage à la torche, une pratique énergivore et peu écologique, au profit de solutions de monétisation plus durables.

L’approche ambitieuse du pays se base sur une vision de sécurité énergétique à long terme et sur une contribution accrue aux objectifs de développement durable. Les autorités estiment que l’optimisation du potentiel gazier et pétrolier permettra également de dynamiser les recettes publiques.

Des impacts économiques significatifs attendus

Selon la Banque africaine de développement (BAD), ces initiatives pourraient stimuler la croissance économique du Congo, avec une projection de 4,4 % en 2025. Cette prévision repose sur l’augmentation attendue de la production pétrolière, l’investissement accru dans les infrastructures énergétiques et l’apurement des arriérés de l’État envers les acteurs économiques nationaux.

Les autorités congolaises considèrent ces projets comme une opportunité de renforcer la résilience économique du pays tout en attirant des partenariats internationaux stratégiques.

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