Chris Wright, fondateur de Liberty Energy et fervent défenseur des énergies fossiles, a suscité l’attention lors de son audition devant la commission sénatoriale de l’Énergie et des Ressources naturelles. Bien connu pour son soutien à l’industrie du gaz et du pétrole de schiste, il a pourtant adopté un ton modéré en affirmant que le changement climatique est « un fait » nécessitant une réponse énergétique adaptée.
Lors de cette session cruciale dans le cadre de son processus de confirmation comme secrétaire à l’Énergie, Chris Wright a mis en avant l’importance d’investir dans des solutions énergétiques diversifiées. Il a notamment évoqué l’énergie solaire, la géothermie et le nucléaire comme des leviers indispensables pour répondre au défi climatique.
Des déclarations contrastées
Le discours de Chris Wright marque un contraste notable avec ses précédentes déclarations. En 2024, dans une vidéo publiée sur LinkedIn, il avait nié l’existence d’une crise climatique et minimisé la pertinence de la transition énergétique. Cette posture avait suscité de vives critiques, en particulier parmi les défenseurs des énergies renouvelables.
Cependant, mercredi, le candidat de Donald Trump a insisté sur la nécessité pour les États-Unis de jouer un rôle de leader mondial dans le développement énergétique. « L’énergie et le climat sont des enjeux globaux », a-t-il affirmé, tout en plaidant pour un équilibre entre innovation technologique et exploitation des hydrocarbures.
Un soutien indéfectible aux fossiles
Malgré son engagement envers les énergies renouvelables, Chris Wright n’a pas dévié de sa position en faveur des énergies fossiles. Il a réaffirmé son soutien à la construction de nouveaux terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), en opposition directe avec le moratoire décrété par le président Joe Biden en janvier 2024.
Selon lui, les énergies fossiles restent une composante essentielle de la sécurité énergétique américaine. « Je veux voir les nouvelles technologies augmenter les ressources en énergie dans leur ensemble, y compris les hydrocarbures », a-t-il déclaré.
Un équilibre délicat
La nomination de Chris Wright soulève des interrogations sur l’orientation future de la politique énergétique des États-Unis sous l’administration Trump. Alors que le candidat met en avant une approche inclusive, combinant énergies fossiles et renouvelables, sa nomination pourrait raviver les débats sur la transition énergétique et les engagements climatiques américains.