D’après Reuters, la Chilean Economic Development Agency (CORFO) signait des accords avec trois entreprises pour financer la production industrielle d’hydrogène renouvelable le jeudi 26 mai. Ces accords permettraient au Chili de doubler la production actuelle dans le monde.
Le Chili veut développer de l’hydrogène renouvelable
Le vice-président exécutif de la CORFO, Jose Miguel Beanvente, défend dans un communiqué les bienfaits de ces accords :
« Cette initiative stimulera le développement économique du Chili. Elle contribuera à la transition énergétique et à relever le défi de la décarbonation. »
La CORFO établit des accords avec l’usine de regazéification GNL Quintero. Il y a aussi le producteur de fer CAP et le fournisseur de gaz industriel Air Liquide. En outre, ces trois projets font partie d’une liste de six, préalablement sélectionnés par la CORFO en décembre dernier. Une fois achevés, ils devraient avoir une capacité totale d’électrolyse de 388 mégawatts. La CORFO prévoit des investissements d’un milliard de dollars et une production de 45 000 tonnes d’hydrogène par an.
Des accords de financements conséquents
Premièrement, GNL Quintero recevra 5,7 millions de dollars pour construire un électrolyseur de 10 mégawatts au Chili. Ce dernier utilise l’électricité pour séparer l’eau en hydrogène et en oxygène. L’objectif sera de produire environ 500 tonnes d’hydrogène renouvelable par an.
Deuxièmement, CAP recevra 3,6 millions de dollars pour construire un électrolyseur de 12 mégawatts. Air Liquide obtiendra 11,7 millions de dollars pour utiliser le dioxyde de carbone capté et l’hydrogène renouvelable. L’ambition sera de produire 60 000 tonnes de méthanol renouvelable par an. Enfin, la CORFO s’attend à ce que les projets soient lancés en décembre 2025.