Chevron annonce, vendredi 29 avril, son bénéfice trimestriel le plus élevé depuis 10 ans. Alors que les prix du pétrole et du gaz augmentent, l’entreprise souhaite investir dans le gaz naturel.
Un contexte favorable.
Chevron, comme d’autres groupes pétroliers mondiaux, voit ses bénéfices augmenter depuis le début du conflit russo-ukrainien. La deuxième compagnie pétrolière des États-Unis s’engage à augmenter la production de pétrole, répondant à l’appel du Président Biden. En Effet, la Maison Blanche incite à produire d’avantage alors que les pays européens cherchent des alternatives aux énergies russes.
Chevron envisage des investissements supplémentaires dans les carburants renouvelables et le gaz naturel liquéfié (GNL). Les États-Unis, plus grand exportateur de GNL au monde, cherchent à augmenter l’approvisionnement de l’Europe. L’objectif affiché est de contrer les menaces russes concernant la sécurité énergétique des pays du continent après l’instauration des sanctions.
Investissements dans le GNL.
Chevron discute de nouveaux investissements dans le GNL issus du Golfe des États-Unis. Parallèlement, le groupe pétrolier réfléchit également à l’expansion de son projet de GNL en Israël. En outre, des négociations sont en cours pour, potentiellement, nouer des partenariats dans l’industrie des carburants renouvelables.
Pour le premier trimestre, Chevron affiche un bénéfice de $6.5 milliards contre $1.7 milliards pour la même période en 2021. Aux États-Unis, la production pétrolière et gazière de l’entreprise augmente de 10% comparés à l’année précédente. Ainsi, au premier trimestre la société produisait 692.000 barils de pétrole et de gaz.
Augmentation du rendement.
Les revenus provenant de la hausse des prix du pétrole permettront de développer les activités à faibles émissions de carbone. Toutefois, au début de l’année, la société rachetait pour $1.3 milliards d’actions au cours du dernier trimestre. Le groupe pourrait augmenter ses rachats d’actions mais cherche à trouver un équilibre lorsque l’industrie pétrolière connaît un ralentissement.
Chevron évalue encore l’impact sur le deuxième trimestre des dommages engendrés par la tempête sur l’oléoduc Caspian Pipeline Consortium. L’entreprise estime que les perturbations contribuaient à une réduction de 8% de la production pétrolière et gazière mondiale au dernier trimestre. Le consortium, détenu à 15% par l’entreprise américaine, annonce que le terminal pétrolier de la mer Noire est opérationnel.