Chevron Corp veut s’assurer du maintien des flux de pétrole en provenance du Kazakhstan. Ainsi, la société travaille avec le gouvernement.
Chevron explore les possibilités
Pour Chevron, il s’agit de sécuriser le pétrole provenant du champ de Tengiz, au Kazakhstan, qui traverse la Russie. Le combustible est acheminé via oléoduc jusqu’au port de Novorossiisk, dans la mer Noire. Les préoccupations de Chevron concernent la réparation de deux des trois bouées de chargement.
La remise en état des bouées a diminué la capacité de l’oléoduc. De fait, le débit normal de l’infrastructure est de 1,5 million de barils par jour. Toutefois, le débit actuel est de 1 million de barils par jour.
Il existe toutefois des alternatives en cas de fermeture totale du port de chargement ou l’arrêt de l’oléoduc. Le transit ferroviaire est l’option la plus viable. Ceci a d’ailleurs déjà été réalisé auparavant par les producteurs de Tengiz. Néanmoins, à court terme l’oléoduc est le plus adapté pour répondre à une demande à grande échelle.
En ce sens, il est nécessaire de prévoir des options adéquates aux volumes de pétrole à acheminer. L’an dernier, l’oléoduc a transporté environ 1,2 million de barils de brut depuis le Kazakhstan.
À ce stade, le transport des flux de pétrole par voie ferroviaire n’est qu’une considération pour Chevron.
Ces réflexions sont appuyées par les déclarations de M.Wirth, directeur général de Chevron. Il affirme que la croissance de la demande de pétrole sera assez bonne. Toutefois, il se questionne quant à la demande européenne et chinoise.
Quid du GNL?
En se basant sur ce présupposé, la société n’a pas souhaité participer au projet d’expansion de GNL au Qatar. Elle a déclaré qu’elle avait le sentiment d’avoir des opportunités de rendement plus élevées.
En matière de GNL, elle se tourne plutôt vers le États-Unis. De fait, Chevron a conclu des accords pour des projets de GNL américains en cours de développement. La société se focalise également sur des marchés le long de l’océan Pacifique. En outre, elle espère que l’Europe se tourne davantage vers le GNL afin qu’elle devienne un marché important.