Le groupe parapétrolier français CGG a réduit ses pertes au troisième trimestre, mais revu à la baisse ses prévisions annuelles de chiffre d’affaires, souffrant du report de certains projets de ses clients sur fond d’incertitudes géopolitiques.
Bénéficiant d’un effet comptable, la perte nette diminue à 2 millions de dollars au troisième trimestre, contre 16 millions l’an dernier sur la même période, selon un communiqué publié mercredi par le spécialiste des géosciences pour l’industrie pétrolière et gazière.
Au trimestre précédent, l’entreprise était pourtant parvenue à repasser dans le vert avec 16 millions de dollars de bénéfice.
Le chiffre d’affaires publié a, pour sa part, progressé de 21% à 255 millions de dollars, mais celui avant ajustement comptable a essuyé une baisse de 20% sur un an.
En conséquence de ce trimestre qualifié de “faible”, le groupe s’attend à des ventes stables en 2022, contre une hausse de 10% annoncée jusqu’ici.
Le bénéfice d’exploitation, avant ajustement comptable, a lui baissé de 23%.
“Les incertitudes macro et géopolitiques à court terme ont engendré une volatilité accrue et des décalages de certains projets des clients”, a commenté la directrice générale du groupe Sophie Zurquiyah, qui prévoit cependant un “quatrième semestre solide”.
Ces reports vers le troisième trimestre ou 2023 concernent par exemple des projets en mer du Nord, Brésil, Moyen-Orient ou Afrique du Nord.
A elles seules, les sanctions appliquées à la Russie entraînant des interdictions de livraison amputeront le chiffre d’affaires de CGG de 50 millions de dollars cette année, selon la société.