Frontier Infrastructure Holdings a signé un accord d’enlèvement avec le gestionnaire Wild Assets pour jusqu’à 120 000 tonnes de crédits BECCS, illustrant l’appétit croissant du marché volontaire pour des retraits de carbone traçables et à haute permanence.
Les marchés mondiaux du captage de carbone et des crédits compensatoires pourraient dépasser 1 350 milliards $ d'ici 2050, portés par les investissements privés, les évolutions technologiques et réglementaires, selon une analyse publiée par le cabinet Wood Mackenzie.
Le marché australien des crédits carbone connaît une stabilisation temporaire des prix, tandis que l’émergence de nouveaux instruments financiers alternatifs attire progressivement l’attention des entreprises, modifiant subtilement les dynamiques commerciales et financières du secteur.
La Norvège lance un projet industriel d'envergure visant le captage, le transport maritime et le stockage géologique de CO₂, mobilisant des acteurs majeurs de l'énergie et une subvention publique significative pour sécuriser sa viabilité économique.
Une subvention européenne de €21mn, gérée par EIB Global, financera des projets égyptiens visant à réduire les émissions industrielles et à développer le recyclage, tandis qu’un prêt connexe de €135mn doit lever des investissements climatiques additionnels.
Stockholm Exergi lance la construction d’une unité de captage de CO₂ à Stockholm, associée à l’extension de Northern Lights en Norvège, pour une capacité totale de stockage de 5 millions de tonnes annuelles dès 2028.
La couverture mondiale des émissions par les systèmes de tarification du carbone atteint 28 %, portée par l’expansion des marchés de conformité, dont la demande a presque triplé en un an, selon un rapport de la Banque mondiale.
Le Vietnam initie un marché carbone pilote visant les industries de l’acier, du ciment et de l’énergie thermique pour préparer une régulation nationale dès 2029.
L’Agence américaine de protection environnementale (EPA) propose de confier au Texas l’autorité directe d’octroyer les permis d’injection de dioxyde de carbone, accélérant ainsi potentiellement l'essor commercial des projets de stockage géologique de CO₂.
Höegh Evi et Aker BP ont reçu l’approbation de principe de DNV pour un transporteur maritime conçu pour acheminer du CO₂ liquéfié vers des sites de stockage offshore en Norvège.
Norne et le port d’Aalborg entament la construction d’un terminal CO2 de 15 millions de tonnes par an, soutenu par une subvention de l’Union européenne.
Le gouvernement de l’État de Lagos a lancé un programme visant à déployer 80 millions de foyers améliorés, créant jusqu’à 1,2 milliard de tonnes de crédits carbone négociables.
Le département américain de l’Énergie a annulé 24 projets financés par l’administration Biden, invoquant leur manque de rentabilité et d’impact sur les priorités énergétiques nationales.
Aux États-Unis, le marché du noir de carbone affronte des fluctuations inédites au premier semestre 2025, marqué par une baisse de la demande industrielle et une volatilité persistante des matières premières, laissant planer des doutes sur la stabilité future du secteur.
Les marchés européens et britanniques du carbone marquent une pause cette semaine, en attendant des précisions sur la future intégration des deux systèmes d’échange de quotas d’émissions.
Un consortium dirigé par European Energy a obtenu la préqualification pour un projet danois de captage et stockage de carbone, visant 150 000 tonnes de CO₂ par an à Næstved, dans le cadre d’un programme national de subvention.
Le projet commun de Copenhagen Infrastructure Partners et Vestforbrænding figure parmi les dix initiatives retenues par l’Agence danoise de l’énergie pour le financement public du captage et stockage de carbone.
Le courtier canadien One Exchange s’associe à Stephen Avenue Marketing pour créer OX CO₂, une plateforme de négoce du carbone alliant technologie numérique et expertise humaine.
La Russie a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester le mécanisme européen d’ajustement carbone aux frontières (CBAM), jugé discriminatoire et protectionniste envers ses exportations de matières premières stratégiques.
BP recommande de prolonger le système britannique d’échange de quotas d’émission jusqu’en 2042, et plaide pour son alignement avec le marché européen, tout en défendant l’intégration des absorptions de carbone dans le dispositif.
L’Australie doit réduire de 15 mégatonnes ses émissions annuelles pour atteindre sa cible de réduction de 43 % d'ici 2030. Les mécanismes d'investissement et les crédits carbone joueront un rôle clé dans cet effort ambitieux.
La dernière enchère de quotas carbone néo-zélandaise de 2024, prévue le 4 décembre, devrait connaître une vente partielle, avec des prix dépassant les 64 NZ$/tCO2e et une hausse attendue pour 2025.
L’Australie-Occidentale dévoile un plan d’action ambitieux pour la capture, le stockage et l’utilisation du carbone (CCUS), soutenu par un financement de 16,9 millions USD, visant à atteindre la neutralité carbone tout en dynamisant son économie.
La COP29 marque un jalon dans les marchés du carbone, avec l’adoption de règles cruciales pour l’Article 6 de l’Accord de Paris. Ces avancées promettent transparence et attractivité pour les crédits carbone à l’échelle internationale.
Hanwha Power Systems et TC Energy collaborent pour commercialiser une technologie de récupération de chaleur basée sur le CO₂ supercritique, destinée à produire une énergie zéro carbone dans les infrastructures de pipelines.
L’Inde se prépare à lancer un ambitieux système de commerce des crédits carbone (CCTS), axé sur la réduction de l’intensité des émissions industrielles. Ce dispositif, prévu pour 2026-27, pourrait transformer la gestion des émissions à l’échelle nationale.
Le Conseil européen a approuvé un cadre réglementaire pour certifier les activités de capture et de stockage de carbone, un jalon essentiel vers l’objectif de neutralité carbone de l’UE d’ici 2050.
L’Indonésie et le Japon établissent une collaboration historique pour le commerce de crédits carbone sous l’Accord de Paris, renforçant la transparence et les normes environnementales internationales.
L'Arabie Saoudite, principal exportateur mondial de pétrole, a inauguré sa première plateforme d'échange de crédits carbone lors de la COP29 à Baku, visant à renforcer les efforts de décarbonation et à diversifier son économie.
Occidental Petroleum, en partenariat avec Enterprise Products Partners, met en place un réseau de pipelines de CO₂ dans le sud-est du Texas pour transporter les émissions capturées, soutenant ainsi les projets de capture et de séquestration de carbone dans la région de Houston.
Avec des émissions croissantes dans les secteurs pétrolier et gazier, l'Asie-Pacifique explore des solutions de captage et stockage du carbone (CCS) pour atteindre ses objectifs climatiques, mais l'absence de cadre stratégique unifié freine les progrès.
Le projet Pycasso, visant à enfouir du CO2 pour décarboner l’industrie dans le bassin de Lacq, a été abandonné. L'absence de dialogue et les risques pour les industries existantes ont été déterminants dans cette décision controversée.
Le Japon devrait devenir le principal centre de commerce pour le dioxyde de carbone capturé dans la région Asie-Pacifique d'ici 2050, selon Wood Mackenzie, avec des investissements gouvernementaux et un soutien politique crucial pour y parvenir.
Singapour intensifie ses efforts pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en cofinançant des études de faisabilité sur le captage et stockage du carbone (CSC) dans ses centrales électriques. Ce projet vise à réduire les émissions tout en garantissant la sécurité énergétique du pays.
La Malaisie introduira une taxe carbone en 2026 ciblant les industries de l’acier, du fer et de l’énergie, conformément à ses ambitions de réduction des émissions. Cette mesure s’aligne avec le mécanisme d’ajustement carbone à la frontière de l’UE.
NextGen CDR signe un accord avec Alt Carbon pour l'achat de crédits de séquestration carbone en Inde, marquant sa première opération en dehors de l'Europe et des États-Unis.
Les initiatives de captage et stockage de CO₂ (CSC) ont enregistré une hausse significative en 2024, atteignant 628 projets mondiaux. Cette expansion est soutenue par des politiques publiques et une collaboration internationale renforcée.
Le corps supervisant l'Article 6.4 de l'Accord de Paris a adopté des normes inédites pour les méthodologies de projets et les éliminations de carbone, facilitant ainsi l'opérationnalisation des marchés mondiaux du carbone volontaire.
Une initiative dirigée par la Fondation Rockefeller vise à fermer prématurément des centrales au charbon dans les pays en développement en utilisant des crédits carbone pour réduire les émissions de CO₂.
Les projets de captage et stockage de carbone (CCUS) se développent en Asie-Pacifique. Plusieurs pays intensifient leurs efforts pour créer des hubs régionaux malgré des réglementations complexes et des défis financiers.