Le britannique Capricorn Energy, spécialisé dans l’exploration et la production de pétrole et gaz, perdait plus de 10% jeudi à la Bourse de Londres, après avoir annoncé être tombé dans le rouge l’an dernier, au cours d’un exercice marqué par plusieurs projets de fusion avortés.
Lourdes pertes en 2022
Capricorn a affiché en 2022 une perte nette de 51 millions de dollars, contre un bénéfice de 894,5 millions un an plus tôt, en dépit d’un chiffre d’affaires multiplié par quatre à 229,6 millions de dollars. Le titre du groupe perdait 10,14% à 218 pence jeudi vers 13H30 GMT à la Bourse de Londres.
L’année 2022 a vu des bouleversements « sans précédents », chez Capricorn, relève l’entreprise dans son communiqué, avec une fusion avortée avec le groupe pétrolier Tullow Oil à cause de l’opposition des actionnaires, puis une autre avec NewMed Energy, abandonnée pour les mêmes raisons.
Nouveau conseil d’administration
Des péripéties qui ont abouti au renouvellement, en février dernier, de presque tous les membres du Conseil d’administration de ce groupe basé en Ecosse qui dispose, outre la mer du Nord, d’opérations en Mauritanie et en Egypte mais au Mexique et au Suriname. Le résultat de Capricorn (ex Cairn energy) a été pénalisé notamment par un effet de comparaison négatif alors que l’Inde a remboursé en février 2022 plus d’un milliard de dollars au groupe pour clore un long contentieux fiscal, un gain que l’entreprise précise avoir inscrit au titre de 2021. Le nouveau conseil d’administration dit vouloir générer davantage de retours pour ses actionnaires, réduire les coûts et améliorer l’activité du groupe en Egypte. Capricorn a aussi annoncé jeudi la nomination d’un nouveau directeur général, Randy Neely, qui prendra ses fonctions le 1er juin.