Canadian Nuclear Laboratories (CNL), organisation canadienne spécialisée en science et technologie nucléaires, a annoncé l’extension de son programme d’implantation de technologies énergétiques. Initialement centré sur les réacteurs modulaires de petite taille (SMR), le programme inclut désormais la fusion nucléaire, la production d’hydrogène, le stockage par batteries et la production de carburants propres.
Une stratégie d’ouverture vers les énergies émergentes
En réponse aux avancées technologiques et aux objectifs canadiens en matière d’énergie propre, CNL cherche à favoriser le développement de prototypes et de démonstrateurs industriels sur ses sites. L’expansion du programme permet d’attirer des acteurs du secteur énergétique souhaitant tester et commercialiser leurs innovations. Jack Craig, Président et CEO de CNL, souligne que cette évolution vise à soutenir le positionnement du Canada sur le marché international des technologies énergétiques avancées.
Un partenariat entre secteur public et privé
Ce programme bénéficie du soutien d’Énergie atomique du Canada limitée (AECL), société d’État propriétaire des sites administrés par CNL. Fred Dermarkar, Président et CEO d’AECL, indique que ce modèle favorise la collaboration entre le gouvernement et l’industrie. Les infrastructures des laboratoires de Chalk River et de Whiteshell pourraient ainsi accueillir ces projets, sous réserve de l’acceptation des candidatures et du respect des procédures d’implantation définies.
Un cadre structuré pour les projets industriels
Les entreprises souhaitant intégrer le programme doivent suivre un processus en quatre étapes, mis à jour pour refléter une approche collaborative. CNL poursuit en parallèle ses discussions avec les fournisseurs de SMR et réaffirme sa volonté de voir un premier réacteur s’implanter sur un de ses sites dans un avenir proche.
Des opportunités d’investissement et d’innovation
L’élargissement du programme d’implantation pourrait attirer de nouveaux investisseurs et accélérer la mise sur le marché de solutions énergétiques de rupture. CNL se dit ouvert aux discussions avec les porteurs de projets afin de définir des modalités de collaboration adaptées aux exigences industrielles et réglementaires du secteur.