Le premier ministre de l’Alberta déclare que le Canada pourrait augmenter ses exportations de pétrole vers les Etats-unis.
Un nouveau projet et de grandes ambitions pour le Canada
En effet, la construction d’un oléoduc important est envisagée par le gouvernement canadien.
Ainsi, le Canada pourrait augmenter de plus d’un million de barils par jour (bpj) au cours des deux prochaines années, selon le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney.
« Avec la volonté politique de Washington, nous pourrions également obtenir la construction d’un autre oléoduc majeur qui permettrait à jamais aux États-Unis de se libérer des importations provenant de régimes hostiles », déclare M. Kenney.
De plus, le gouvernement canadien souhaite augmenter ses exportations par oléoduc de 300 000 bpj cette année. M. Kenney déclare que 200 000 bpj supplémentaires pourraient être expédiés vers le sud par voie ferroviaire.
Les améliorations techniques apportées par les entreprises, pourraient ajouter jusqu’à 400 000 bpj de capacité pipelinière d’ici l’année prochaine, selon M. Kenney.
Le projet d’extension de l’oléoduc Trans Mountain, est la propriété du gouvernement canadien. Celui-ci devrait être terminé à la fin de l’année prochaine et ajoutera 600 000 bpj supplémentaires.
Le gouvernement américain le pied sur le frein
Cependant, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson déclare que le dialogue n’est pas complètement ouvert entre les deux pays à ce sujet. De plus, la construction d’un nouvel oléoduc transfrontalier, risque d’entraver les objectifs climatiques, des deux pays.
De même, M. Kenney et M. Wilkinson étaient à Washington pour s’adresser à un comité sénatorial sur l’énergie. Ce comité marque un réel désaccord politique entre les deux pays.
En effet, ce contracte d’idée est marqué sur la manière de gérer les ressources pétrolières et gazières, tout en réduisant les émissions de carbones.
Enfin, il est à noter que le président américain Joe Biden a révoqué un permis clé. Il s’agit de l’oléoduc Keystone XL au début de 2021, ce qui a rendu furieuse l’industrie énergétique canadienne.