Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.

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Le Brésil, pays hôte de la prochaine Conférence des Parties (Cop 30), entend faire du bilan mondial adopté à la Cop 28 un levier d’action pour renforcer la coopération internationale. Les engagements pris à Dubaï, notamment sur les énergies renouvelables et la transition hors des combustibles fossiles, servent désormais de référence diplomatique alors que les discussions formelles ont échoué à progresser lors de la dernière session à Bakou.

Vers une diplomatie climatique opérationnelle

À Dubaï, près de 200 États et juridictions avaient approuvé les conclusions du premier Global Stocktake (GST), prévu par l’accord de Paris. Ce document appelle notamment à tripler la capacité mondiale d’énergies renouvelables et à organiser une transition “juste, ordonnée et équitable” hors des énergies fossiles. Le Brésil souhaite transformer ces engagements en catalyseur d’initiatives concrètes, à défaut d’un consensus juridique international.

Le manque d’accord sur l’intégration de ces décisions dans l’agenda formel de la Cop 30 pousse la présidence à explorer des solutions diplomatiques hors du cadre conventionnel. Le traitement des prochaines contributions climatiques nationales (NDCs), ainsi que le financement annuel de $1.3tn pour les pays en développement, ne sont pas inclus dans les discussions officielles.

Une approche diplomatique multisectorielle

La présidence brésilienne a structuré son approche autour de six axes thématiques et trente objectifs directement liés au GST. Parmi eux, la transition des systèmes énergétiques, industriels et de transport se base sur quatre engagements : tripler les capacités renouvelables, doubler l’efficacité énergétique, promouvoir des technologies à faibles émissions dans les secteurs difficiles à décarboner, et garantir l’accès universel à l’énergie.

Les autres axes portent sur la préservation des forêts et des océans, les systèmes alimentaires, les infrastructures résilientes, le développement humain, ainsi qu’un pilier transversal dédié aux financements et à la technologie. L’objectif est de fédérer les contributions d’au moins 30 groupes d’acteurs internationaux en amont de la Cop 30.

Mobilisation attendue du secteur privé

Chaque objectif devra aboutir à trois ou quatre solutions concrètes. Pour le pilier énergétique, la présidence propose de concentrer les efforts sur l’expansion des réseaux électriques, les chaînes d’approvisionnement en métaux critiques, et l’amélioration de l’efficacité des équipements de refroidissement. Des plans d’accélération devront être présentés dès octobre.

La plateforme inclura également des engagements existants tels que la « Oil and Gas Decarbonisation Charter », bien que jugée insuffisante par plusieurs agences internationales, ainsi que l’initiative « Oil and Gas Methane Partnership 2.0 » ou encore le traité pour la non-prolifération des combustibles fossiles. Le Brésil ambitionne de capitaliser sur plus de 300 initiatives climatiques encore actives issues des précédentes conférences.

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