BP prévoit de garder des niveaux de production de pétrole et de gaz globalement stables en 2022, soutenus par les récents démarrages de projets. De plus, la firme envisage de maintenir ses plans de dépenses d’investissement accrues pour 2022. Ceci malgré la perte de ses actifs russes.
BP est optimiste concernant sa production
Dans une déclaration de résultats, BP fait état d’une augmentation de 1,5 % en croissance annuelle de sa production au premier trimestre 2022, à 2,25 millions de b/j d’équivalent pétrole. Toutefois, ces résultats ne contiennent pas la part de la Russie.
Selon la société, de nouveau projets mis en service en 2021 stimulent la production. Notamment, son unité « gas & low carbon », bien que la société ait également lancé des projets axés sur le pétrole au cours de l’année et en 2022 comme Thunder Horse et Hershel.
Par ailleurs, les projets gaziers lancés en 2021 comprennent ceux au large de l’Inde, de l’Égypte et de Trinité-et-Tobago.
BP déclare s’attendre à une légère augmentation de la production cette année dans son activité conventionnelle « production et exploitation pétrolières ». Tandis que l’activité « gaz et bas carbone » maintiendrait une production « globalement stable ».
Néanmoins, elle indique prévoir une baisse trimestrielle de la production sous-jacente au deuxième trimestre, principalement dans l’unité « gaz et faibles émissions de carbone ». Ceci en raison de la maintenance et du déclin de la base. Toutefois, la société maintient ses plans de 14 à 15 milliards de dollars de dépenses d’investissement en 2022.
Volatilité persistante et soutien au Royaume-Uni
BP a identifié plusieurs sources de volatilité à venir. En outre l’invasion de l’Ukraine et la perturbation de l’offre gazière et pétrolière russe, les mesures COVID-19 de la Chine et l’incertitude sur l’offre de l’OPEP+, peuvent ébranler la production.
Cependant, l’entreprise britannique avoue une certaine production russe. Elle dérive principalement de sa participation dans Rosneft datant d’avant sa décision de retirer ses actifs russes.
Dans une déclaration séparée, BP déclare prévoir investir jusqu’à 18 milliards de livres sterling (22,6 milliards de dollars) dans le système énergétique du Royaume-Uni jusqu’en 2030.
Ainsi, Bernard Looney, PDG de BP, déclare :
« Nous soutenons la Grande-Bretagne. C’est notre pays depuis plus de 110 ans. Nous investissons dans le pétrole et le gaz de la mer du Nord depuis plus de 50 ans. Nous sommes pleinement engagés dans la transition énergétique du Royaume-Uni en fournissant une énergie fiable d’origine locale et en nous concentrant en même temps sur la volonté de parvenir à un taux net zéro. »
Cela comprend les activités pétrolières et gazières traditionnelles, la capture et le stockage du carbone, l’infrastructure de l’hydrogène et les solutions à faible teneur en carbone pour les consommateurs, comme la recharge des véhicules électriques.