Les activités de raffinage de BP Plc ont repris sur le site de Whiting, dans l’Indiana, après une interruption provoquée par une panne de courant survenue à l’extérieur des installations. L’entreprise a confirmé que tous les employés avaient regagné le site en toute sécurité et que l’alimentation électrique avait été rétablie.
Unité clé remise en marche
Le redémarrage comprend la relance de l’unité de craquage catalytique fluide (FCC), capable de traiter 110 000 barils par jour. Selon les données de l’organisme de surveillance industrielle IIR Energy, cette unité jouait un rôle central dans la reprise des activités. Le FCC permet la production de composants essentiels comme l’essence et les distillats légers.
L’incident ayant interrompu la production a débuté par un dysfonctionnement ayant affecté plusieurs unités du site, déclenchant un incendie rapidement maîtrisé. BP a précisé qu’aucune blessure n’a été signalée et que les opérations d’urgence ont été menées sans incident humain.
Maintenance en parallèle
La raffinerie de Whiting, la plus grande du portefeuille de BP aux États-Unis, est également l’une des plus importantes à l’échelle nationale. Elle fournit principalement de l’essence, du diesel et du carburéacteur à la région du Midwest. Depuis la mi-septembre, l’installation est engagée dans une campagne de maintenance planifiée sur des unités majeures, dont le craqueur catalytique et le système de traitement du brut.
Ces travaux, prévus pour durer environ deux mois, se poursuivent malgré l’interruption récente. BP n’a pas communiqué de modification au calendrier de maintenance initial.
Importance régionale de l’infrastructure
La raffinerie de Whiting joue un rôle stratégique dans l’approvisionnement en carburants raffinés du centre des États-Unis. Sa capacité à redémarrer rapidement après des incidents techniques renforce la résilience de la chaîne logistique énergétique dans la région.
La société n’a pas précisé si des ajustements de production seraient mis en place pour compenser les volumes perdus pendant l’arrêt. Aucune estimation chiffrée n’a été publiée concernant l’impact financier de l’incident ou de la reprise partielle des unités concernées.