BP fait face à une année jugée peu concluante, selon des sources financières. Le groupe évoque une stratégie axée sur ses activités pétrolières et gazières. Des suppressions touchent 4 700 salariés internes, plus 3 000 postes de sous-traitance. Cette démarche s’inscrit dans un programme de simplification centré sur la réduction des coûts.
Réduction de coûts
Les résultats financiers publiés par BP ont chuté, particulièrement lors des trois premiers trimestres de l’exercice écoulé. Les marges de raffinage ont reculé, tandis que des ventes jugées faibles ont affecté le chiffre d’affaires. Des dépréciations d’actifs ont également pesé sur la rentabilité globale. Certains analystes attribuent cette baisse aux fluctuations du prix du baril.
La direction assure vouloir bâtir une organisation plus simple, alignée sur son cœur de métier. Des décisions similaires apparaissent chez d’autres concurrents, qui s’orientent vers les hydrocarbures pour satisfaire leurs actionnaires. Le marché boursier réagit favorablement à ces signaux de recentrage, comme l’indiquent certains indices financiers. Les observateurs y voient un mouvement global, guidé par la rentabilité.
Réduction de coûts
Selon des sources internes, le repositionnement de BP inclut un frein majeur aux investissements dans le renouvelable. Les engagements climatiques annoncés précédemment subissent une réévaluation, suscitant des spéculations chez certains investisseurs. Des promesses de réduction de production pétrolière pourraient être ajustées à court terme. Les stratégies attendues seront précisées lors de prochains rapports officiels.
Les suppressions d’emplois représentent plus de 5% du personnel total de BP. Le groupe évolue dans plus de 60 pays, avec près de 87 800 collaborateurs. Chaque zone concernée suit un cadre réglementaire distinct, imposant des consultations formelles. Des aides spécifiques sont promises pour accompagner les salariés évincés.
Réduction de coûts
La nouvelle orientation vise aussi à séduire les marchés, en relançant une valorisation boursière jugée insuffisante. Certains concurrents, comme Shell, suivent une trajectoire similaire, abandonnant quelques objectifs climatiques initiaux. D’autres acteurs, dont TotalEnergies, prévoient même d’amplifier la production de pétrole et de gaz. Les experts envisagent une répercussion durable sur l’ensemble du secteur.