BP enregistre son bénéfice trimestriel le plus bas en quatre ans

BP annonce une baisse de 30 % de son bénéfice au troisième trimestre 2024, affecté par un recul de la demande mondiale en pétrole et une baisse des marges de raffinage. Comment le géant énergétique répond-il à ces nouveaux défis ?

Partagez:

Le groupe énergétique BP (British Petroleum) a récemment annoncé un bénéfice de 2,3 milliards de dollars pour le troisième trimestre 2024, soit une chute de 30 % par rapport à l’année précédente. Ce niveau, bien qu’un peu supérieur aux prévisions des analystes, est le plus bas enregistré depuis quatre ans. Cette baisse de performance survient dans un contexte économique difficile, marqué par un ralentissement global de la demande en énergie, particulièrement en Chine.

Un ralentissement économique mondial et des marges sous pression

Le contexte économique mondial actuel impacte lourdement les marges de raffinage de BP, réduisant ainsi la rentabilité de ses opérations. En Asie, et plus spécifiquement en Chine, le ralentissement de la consommation pétrolière a contribué à la diminution des profits du groupe. Les secteurs clés de BP, comme le raffinage et le trading de pétrole, sont affectés par cette tendance, qui fragilise davantage les performances financières de l’entreprise.

Stabilité des dividendes et programme de rachat d’actions

Malgré la chute des bénéfices, BP maintient son dividende à 8 cents par action et poursuit son programme de rachat d’actions, en allouant 1,75 milliard de dollars à cette initiative pour les trois prochains mois. Cette démarche traduit l’engagement de BP envers ses actionnaires, en leur offrant un rendement stable, même en période de baisse des profits. En stabilisant ainsi son action, BP tente de rassurer les investisseurs sur sa solidité financière, malgré les défis conjoncturels.

Évolution des résultats financiers de BP

Avec un bénéfice de 2,3 milliards de dollars pour ce trimestre, BP enregistre une baisse marquée par rapport aux 2,8 milliards du deuxième trimestre 2024 et aux 3,3 milliards du troisième trimestre 2023. Ces chiffres révèlent les difficultés de BP dans un environnement incertain, où la volatilité du marché énergétique et la transition vers les énergies renouvelables influencent fortement les résultats.

Les perspectives de BP dans un marché en mutation

Dans ce contexte, le PDG de BP, Murray Auchincloss, s’engage à développer des projets dans les énergies renouvelables pour répondre aux attentes des investisseurs en matière de durabilité et de transition énergétique. Les pressions croissantes incitent BP à diversifier ses activités et à renforcer ses investissements dans des technologies à faible empreinte carbone. Bien que le maintien des dividendes et le rachat d’actions apportent une certaine stabilité, le groupe devra continuer d’adapter sa stratégie pour rester compétitif dans un secteur en pleine mutation.

En définitive, BP se trouve confronté à des choix stratégiques cruciaux pour préserver sa position dans un marché énergétique en transformation. Sa capacité à naviguer entre des rendements à court terme et des engagements à long terme pour des solutions plus durables déterminera son avenir et sa capacité à surmonter les incertitudes économiques actuelles.

Italiana Petroli, en négociation avec trois acheteurs potentiels, devrait finaliser d’ici fin juin la vente totale du groupe pour environ 3 milliards d’euros, selon plusieurs sources proches du dossier interrogées par Reuters ce jeudi.
ExxonMobil a été désignée entreprise la plus admirée dans l’exploration amont par le dernier sondage annuel de Wood Mackenzie, saluée pour ses performances en Guyana et sa capacité à ouvrir de nouveaux gisements.
La réduction d’effectifs décidée par Petronas relance les interrogations sur ses arbitrages internes, alors que le groupe maintient ses engagements en Asie tout en laissant planer l’incertitude sur ses opérations en Afrique.
Le Kremlin dénonce la proposition européenne d’abaisser le plafond sur le pétrole russe à 45 dollars par baril, affirmant que cette mesure pourrait perturber les marchés énergétiques mondiaux, tandis que le G7 prépare des discussions décisives à ce sujet.
La Libye enregistre une production pétrolière record en douze ans, atteignant 1,23 million de barils par jour, alors même que des tensions politiques persistantes et des affrontements violents agitent Tripoli, soulevant des interrogations sur la stabilité future du secteur.
D'après une étude publiée par The Oxford Institute for Energy Studies, deux algorithmes financiers concurrents, Risk-Parity et Crisis Alpha, influencent significativement les marchés pétroliers en affaiblissant la corrélation traditionnelle avec les fondamentaux physiques du secteur.
Le producteur norvégien DNO ASA a conclu un placement privé sursouscrit de $400mn en obligations hybrides pour soutenir l’intégration de Sval Energi Group AS.
Le groupe pétrolier brésilien a obtenu l’accord d’Abidjan pour engager des pourparlers visant l’exploration de neuf blocs en eaux profondes dans le cadre de sa stratégie de partenariats en Afrique.
Shell suspend une unité du complexe pétrochimique de Pennsylvanie suite à un incendie survenu le 4 juin, avec des vérifications environnementales en cours et une enquête interne pour déterminer la reprise de l’activité du site industriel.
Les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que prévu, conséquence d’une intensification de l’activité dans les raffineries selon les données de l’EIA publiées le 4 juin.
TotalEnergies a signé un accord avec Shell pour augmenter sa participation dans le champ offshore de Lapa au Brésil à 48 %, tout en cédant sa part dans Gato do Mato.
SBM Offshore a signé un accord de cession avec GEPetrol pour se retirer totalement du projet FPSO Aseng en Guinée équatoriale, avec une phase de transition opérationnelle pouvant durer jusqu’à un an.
La société Meren Energy a lancé un processus de cession partielle sur ses actifs EG-18 et EG-31 afin d’attirer de nouveaux partenaires et de réduire son exposition en Guinée équatoriale.
La coentreprise de services pétroliers prolonge son contrat avec Brunei Shell Petroleum pour des opérations de maintenance et de modernisation sur les installations en mer de Chine méridionale.
Renaissance Africa Energy a confirmé au gouvernement nigérian la prise de contrôle opérationnelle des actifs onshore de Shell Petroleum Development Company, affirmant avoir franchi le seuil des 200 000 barils produits par jour.
La société australienne Woodside Energy a déposé une plainte auprès du CIRDI contre le Sénégal, contestant un redressement fiscal de 40 milliards FCFA imposé dans le cadre du projet pétrolier offshore Sangomar.
Le Nigeria introduit un crédit d’impôt plafonné à 20% pour les opérateurs pétroliers atteignant des objectifs de réduction de coûts, ciblant prioritairement les projets gaziers et offshore.
Après le retrait de deux sociétés britanniques, le Maroc engage une mission d’expertise de MAD2,5mn ($270 000) pour renforcer l’attractivité de son secteur pétrogazier offshore.
International Petroleum Corporation a racheté 89 200 actions ordinaires entre le 26 et le 30 mai, dans le cadre de son programme de rachat conforme aux réglementations canadiennes et européennes.
Les sociétés énergétiques américaines ont réduit pour la cinquième semaine consécutive le nombre de forages actifs, atteignant un niveau inédit depuis novembre 2021, selon les données publiées par Baker Hughes.