BP acte la mise en service de son champ gazier Raven, son troisième en activité désormais dans le delta du Nil occidental en Égypte. Il produit actuellement 17 millions de m3 de gaz par jour, mais 25,5 millions par jour sont attendus.
BP investit $9 milliards dans la région
BP annonce le lancement de la production de gaz du champ offshore Raven en Égypte. Il produira du gaz vers une nouvelle usine de traitement onshore. Ces installations prennent toutes place dans le delta du Nil Occidental (WND pour « West Nile Delta »).
La mise en service du champ Raven constitue la troisième étape du développement de BP dans la région. Elle suit notamment les projets Taurus/Libra et Giza/Fayoum, dont la production a été lancée respectivement en 2017 et 2019. À terme, le projet comprendra cinq champs de gaz pour un investissement de 9 milliards de dollars.
Une production totale de 25,5 millions de m3 de gaz/jour
Actuellement, le champ Raven produit 17 millions de m3 de gaz par jour. À son apogée, il pourrait atteindre 25,5 millions m3/jour et représenter 30.000 barils de condensât quotidien. Au total, le développement du WND comprend 25 puits produisant du gaz transmis via trois grandes liaisons sous-marines.
BP détient 82,75% du projet. Bernard Looney, PDG du groupe britannique, a d’ailleurs déclaré après la mise en service de Raven :
« La réalisation de ce développement majeur témoigne de l’engagement à long terme de BP en Égypte, et de nos excellentes relations de travail avec nos partenaires et le gouvernement. Le delta du Nil occidental apportera une contribution importante à la satisfaction des besoins énergétiques croissants de l’Égypte, en fournissant un approvisionnement en gaz compétitif et résilient à partir des ressources propres du pays ».
British Petroleum fournit 60% du gaz Égyptien
Le projet de développement du WND, s’il est en majorité détenu par BP, profite aussi au gouvernement Égyptien. Ainsi, tout le gaz produit est directement injecté dans le réseau national du pays. À ce jour, BP a investi plus de 35 milliards de dollars en Égypte pour produire environ 60% de son gaz. Une portion qui ne devrait pas se réduire avec l’aboutissement de ce nouveau projet.