Voltalia enregistre une forte chute en bourse après l’annonce de ses résultats en 2021. Néanmoins, l’entreprise maintient ses objectifs pour 2023. D’autant que le conflit en Ukraine pourrait permettre à l’entreprise de multiplier ses projets en Europe.
Chute en bourse de Voltalia
L’action en bourse de Voltalia connaît sa pire journée depuis deux ans. Cette chute intervient après l’annonce des résultats de l’entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables.
Les chiffres de l’entreprise montrent qu’elle n’est pas parvenue à atteindre ses propres objectifs. L’entreprise avait publié ses résultats en janvier montrant une forte hausse de son chiffre d’affaires au T4.
Effectivement, Voltalia envisagerait des bénéfices à hauteur de 170 millions d’euros. Ceux-ci ont finalement atteint 156,5 millions d’euros. Cette hausse de 55 % des bénéfices n’a donc pas empêché la chute en bourse du titre de Voltalia de 12 %.
Retard comptable au Brésil
Un retard comptable de projets développés en 2021 au Brésil serait à l’origine de cet échec. En effet, du point de vue comptable, certains d’entre eux seront reconnus en 2022. Ils ne sont donc pas pris en compte pour la réalisation des objectifs de 2021.
L’entreprise, à travers son directeur général Sébastien Clerc, estime qu’avec ses projets les résultats auraient été tout autres. Effectivement, sans cet imprévu, il estime que l’entreprise aurait légèrement dépassé les objectifs. Cela aurait probablement évité la chute en bourse de Voltalia.
Par la même occasion, l’entreprise annonce cependant le maintien de ses prévisions pour les années à venir. Cela malgré l’enregistrement de marges plus faibles sur certains projets nouvellement opérationnels.
Pas d’impact direct du conflit en Ukraine
Voltalia a également évoqué le conflit en Ukraine. Elle estime que le conflit ne va pas directement l’impacter. Bien qu’elle rappelle tout de même que la hausse des coûts pourrait toucher l’entreprise.
Ce conflit pourrait même apparaître comme une opportunité pour Voltalia. Les pays européens cherchent en effet à se détacher de l’approvisionnement énergétique russe. Ainsi, les fournisseurs d’énergies renouvelables pourraient en tirer profit.
De plus, l’entreprise produit son énergie dans des zones éloignées du conflit. Ces activités se concentrent effectivement au Brésil, en Égypte, en Guyane française, en Jordanie et en Europe occidentale.