Boralex annonce son partenariat avec Sun’Agri, pionnier mondial dans l’agrivoltaïsme. Ensemble, les deux sociétés veulent construire de nouvelles centrales solaires. Leur but : protéger les exploitations agricoles des conditions climatiques changeantes.
Boralex : 37 projets d’agrivoltaïque
Boralex s’associe à Sun’Agri pour contribuer à l’essor de la filière agrivoltaïque en France et en Europe. C’est en 2018 que le premier démonstrateur agrivoltaïque est inauguré en France, sur 4,5ha. Ce dernier démontre le potentiel de la technologie développée par Sun’Agri.
De ce fait, la Commission de Régulation de l’Energie française a retenu trente-sept projets utilisant la technologie de Sun’Agri. Une aubaine pour les sociétés produisant de l’électricité, comme Boralex, qui cherchent à investir et diversifier leur plan stratégique.
L’agrivoltaïsme dynamique pour protéger les cultures agricoles
Il s’agit de grilles solaires conçues et programmées pour produire de l’énergie solaire. La technologie vise aussi à protéger les exploitations agricoles. Face aux changements climatiques constants, l’agrivoltaïsme dynamique gère l’ensoleillement ou l’ombrage des cultures.
L’agrivoltaïsme dynamique permet alors d’éviter les pertes de récoltes. Ainsi, cette technologie répond à un réel besoin car les agriculteurs subissent de plein fouet le dérèglement climatique. Les gelées printanières qui ont touché la France en témoignent.
Un partenariat pour dix ans
Boralex travaillera exclusivement avec Sun’Agri pour développer des projets agrivoltaïques dans l’Union européenne. Quant au leader mondial de l’agrivoltaïque dynamique, il s’assurera de la gestion des grilles solaire. Un partage des tâches qui durera jusqu’en 2031, et qui réjouit les deux parties.
N. Wolff, le directeur général de Boralex Europe, déclare :
« Nous sommes ravis d’unir nos forces à celles de Sun’Agri pour adapter la production d’énergie solaire aux besoins agricoles localisés. »
Si la technologie est innovante, elle reste pour l’instant peu développée. Mais avec un tel potentiel, elle s’imposera bientôt parmi les solutions requises pour un monde décarboné d’ici 2050.