Blue Solutions a reçu la visite de plusieurs hauts responsables, dont Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, pour annoncer un investissement de 2,2 milliards d’euros dans le développement de batteries solides de nouvelle génération. Cette initiative vise à renforcer la souveraineté industrielle de la France dans le secteur stratégique des batteries pour véhicules électriques.
Objectifs du Projet
Le projet de Blue Solutions prévoit la création de près de 1 500 emplois d’ici 2032. La gigafactory en Bretagne et en Grand Est aura une capacité de production annuelle de 25GWh, soit l’équivalent de 250 000 véhicules électriques. Ces nouvelles batteries, appelées GEN4, offriront 40% d’autonomie supplémentaire par rapport aux batteries lithium-ion actuelles, répondant ainsi aux besoins croissants du marché automobile en matière de performance, sécurité, coût et respect de l’environnement.
Importance pour la Souveraineté Énergétique
Dans un contexte de compétition mondiale dominée par l’Asie, le développement des batteries solides en France est crucial pour préserver la souveraineté industrielle et énergétique du pays. Les projets de Blue Solutions contribueront à la Stratégie nationale sur les batteries et à l’objectif de produire près de 2 millions de véhicules électrifiés par an en France d’ici 2030.
Soutien des Autorités et Collaborations Régionales
Le projet bénéficie d’un soutien fort de l’État et des régions Bretagne et Grand Est. Bruno Le Maire a salué la décision de Blue Solutions d’industrialiser ses batteries en France, soulignant la stabilité et l’attractivité de la politique économique du pays. Franck Leroy, président de la Région Grand Est, et Loig Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, ont également exprimé leur enthousiasme pour ce projet, qui positionne leurs régions comme des territoires d’avant-garde dans la filière automobile.
Collaboration et Innovation
Blue Solutions s’appuiera sur des innovations technologiques majeures pour produire ces batteries de nouvelle génération. Des activités de recherche et développement avancées ainsi qu’une première ligne pilote seront mises en place en Bretagne, avec une production industrielle prévue en Alsace à l’horizon 2030. Ces batteries offriront une performance accrue et une empreinte carbone réduite, soutenant ainsi les objectifs de neutralité carbone de l’Union Européenne. Cyrille Bolloré, PDG du Groupe Bolloré, a souligné l’importance de cette rupture technologique pour l’industrie automobile européenne. Avec un investissement de 2,2 milliards d’euros et la création de 1 500 emplois, cette initiative renforce la souveraineté industrielle et soutient la transition énergétique. Le soutien de l’État et des régions Bretagne et Grand Est démontre l’engagement de la France envers une industrie innovante et durable.