L’accord de Paris pour la COP28 a pour objectif de contenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2°C et idéalement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle (le monde en est à environ +1,2°C). Cependant, un rapport technique sur le premier « bilan mondial » de l’accord de Paris, publié début septembre, constate sans surprise une action insuffisante, malgré la persistance de la crise climatique et l’approche imminente de la COP28 sur le climat.
Les Enjeux Actuels
Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d’ici 2025. Il faut faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » pour affronter la crise climatique, avaient constaté les experts. Par conséquent, l’UN-Climate a soumis ces conclusions aux différents gouvernements, en vue de la décision politique. L’issue de ce bilan à laquelle ils sont censés parvenir à l’occasion de la COP28, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis. Bien qu’il y ait des vues divergentes sur les détails menant à l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris, les gouvernements ont exprimé un large accord sur le fait que l’action climatique passée a été insuffisante. En effet, plus d’actions de la part de toutes les parties, ainsi qu’un soutien aux pays en développement, étaient nécessaires pour contenir le réchauffement mondial à 1,5°C.
L’Importance des Énergies Renouvelables
Ce rapport, qui ne rentre pas dans le détail des positions individuelles des pays ou des blocs de nations, montre que certains sujets sont consensuels tandis que des propositions ne sont soutenues que par certaines parties. Il ressort notamment que « de nombreuses parties » – mais pas toutes – sont favorables à des objectifs collectifs en termes d’énergie renouvelable ou de développement des véhicules électriques et soulignent que la sortie des énergies fossiles est « vitale pour des transitions énergétiques justes vers la neutralité carbone ». Ce rapport met les cartes sur table – sauf que ce n’est pas un jeu », a souligné Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l’UN-Climate. « Les nations devraient faire usage de ces contributions de bâtir un consensus en vue d’un résultat ambitieux et d’actions au cours de cette décennie cruciale », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.