Joe Biden doit se rendre en Europe le 23 mars. Avec leurs alliés européens, les États-Unis prévoient d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie. En outre, le président américain envisage une action commune pour renforcer la sécurité énergétique européenne.
Biden promeut une action commune pour défendre la sécurité énergétique de l’Europe
L’objectif des nouvelles sanctions consiste à resserrer les restrictions déjà existantes. Biden espère ainsi assurer une application solide des sanctions précédentes. Les États-Unis veulent empêcher la Russie d’esquiver les mesures de rétorsion occidentales. Il s’agit avant tout d’étouffer l’économie russe afin de nuire aux opérations de guerre en Ukraine.
Le conseiller à la sécurité nationale américaine, Jake Sullivan, commente ce voyage. Outre les nouvelles sanctions, il s’attend également à ce que Biden annonce des mesures plus défensives. Parmi celles-ci, il envisage notamment une politique commune destinée à renforcer la sécurité énergétique européenne.
Ainsi, les États-Unis aspirent à réduire la dépendance de leurs partenaires européens au gaz et au pétrole russe. En ce sens, Jack Sullivan annonce que le contenu des sanctions prises par Biden doit être connu dès le 24 mars. Il déclare :
« Ce que je dirai, c’est que l’un des éléments clés de cette annonce se concentrera non seulement sur l’ajout de nouvelles sanctions, mais sur la garantie d’un effort conjoint pour réprimer l’évasion, le contournement des sanctions… »
Les États-Unis veulent amener progressivement l’Europe à se sevrer des hydrocarbures russes
Pour ces sanctions-ci, il ajoute que les États-Unis doivent tirer les leçons de leurs précédents historiques. Biden cherche ainsi à éviter un scénario similaire à celui de la Corée du Nord ou de l’Iran. Dans ces pays en effet, les sanctions tendent plus à renforcer et durcir les régimes en place qu’à les déstabiliser.
Le Président américain maintient enfin la position unique de son pays vis-à-vis des hydrocarbures russes. Joe Biden refuse pour l’instant de faire pression sur ses partenaires européens pour qu’ils suivent cette politique.
Plutôt, il veut amener progressivement ses alliés à diversifier leurs importations d’hydrocarbures. Les États-Unis, par ailleurs, sont eux-mêmes les permiers producteurs de pétrole et de gaz naturel au monde.