Biden a demandé à l’OPEP+ d’augmenter son offre de pétrole dans un contexte de crise mondial. Mais l’organisation a décidé de continuer sa politique sans prendre en compte les demandes américaines.
Biden veut une augmentation de l’offre pétrolière
La production pétrolière américaine n’est pas assez élevée. De ce fait, les investisseurs restent prudents. De plus, les prix de l’essence aux États-Unis restent haut en raison de l’augmentation mondialisée du prix du pétrole brut.
Pour faire baisser les prix, le Président des États-Unis Joe Biden avait donc demandé à l’OPEP+ d’augmenter l’offre de pétrole jusqu’à 800.000 barils/jour en décembre. Soit deux fois les prévisions de l’organisation.
L’OPEP+ maintient sa politique
Mais le 4 novembre 2021, celle-ci s’en est tenue à sa politique initiale. À savoir d’augmenter ses quotas de production de 400.000 b/j en décembre. Pourtant, ce rythme de production est jugé trop lent par les principaux consommateurs pour soutenir la reprise économique post-Covid.
En ce sens, les décisions futures de l’OPEP+ et des États-Unis auront des implications majeures. Au niveau de l’économie mondiale, mais aussi au niveau des relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis.
Marge de manœuvre pour l’OPEP+
Cependant, le groupe des exportateurs de pétrole dispose d’une marge de manœuvre. Pour l’heure, l’ensemble des membres de l’OPEP+ n’ont pas encore réussi à atteindre leurs quotas ne serait-ce que pour respecter la hausse de l’offre décidée par l’organisation.
L’offre devrait donc encore augmenter. Sans pour autant dépasser les 400.000 barils/jours supplémentaires chaque mois.