Biden Engage une Réforme Majeure sur le Financement des Projets Pétroliers et Gaziers

En réponse aux pressions climatiques, l'administration Biden propose de limiter le soutien public aux projets pétroliers et gaziers à l'étranger. Une initiative qui pourrait redéfinir la politique énergétique mondiale.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le président Joe Biden s’apprête à franchir une étape cruciale en soutenant une réforme internationale pour restreindre le financement public des projets pétroliers et gaziers à travers les exportations de crédits. Cette initiative, discutée lors d’une réunion de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), vise à aligner les engagements climatiques des pays riches avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Depuis son entrée en fonction en 2021, Biden a cherché à réduire l’impact environnemental des activités financées par des organismes publics. Si une telle mesure est adoptée, elle pourrait entraîner une réorientation des fonds vers des projets d’énergies renouvelables, tout en renforçant le leadership des États-Unis sur les questions climatiques.

Une réforme nécessaire face à un paysage énergétique divisé

Les agences de crédit à l’exportation, comme l’Export-Import Bank des États-Unis (EXIM), jouent un rôle central dans le financement des infrastructures énergétiques internationales. Jusqu’à présent, ces entités ont alloué des milliards de dollars à des projets pétroliers et gaziers, malgré les engagements des pays signataires de l’Accord de Paris.

L’administration Biden cherche à introduire un seuil d’émissions pour limiter le financement des projets à forte intensité carbone. Ce seuil permettrait de contourner les objections des agences, qui invoquent souvent leur charte les empêchant de discriminer certains secteurs.

Pressions internationales et défis politiques

La proposition américaine intervient après une initiative similaire de l’Union européenne, qui a plaidé pour l’interdiction des crédits d’exportation pour le pétrole et le gaz. Des pays comme le Royaume-Uni et le Canada ont déjà adopté des politiques similaires, coupant presque entièrement les financements publics à ces secteurs.

Cependant, certains membres influents de l’OCDE, comme la Corée du Sud, hésitent à approuver une telle réforme. L’industrie sud-coréenne de la construction navale, fortement dépendante des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), pourrait être impactée négativement.

Un legs climatique pour l’administration Biden

Cette réforme intervient dans un contexte politique tendu. Avec l’arrivée imminente de l’administration Trump, les partisans de la mesure estiment qu’un accord rapide à l’OCDE pourrait verrouiller cette politique, la rendant difficile à renverser.

Les défenseurs du climat, comme Kate DeAngelis de l’organisation Friends of the Earth, considèrent cette initiative comme un moment décisif. « Cela pourrait être un tournant pour les engagements climatiques des États-Unis », déclare-t-elle. Cependant, des défis subsistent, notamment la mise en œuvre des nouvelles règles par des agences comme EXIM, historiquement lentes à adapter leurs pratiques.

Impact global attendu

Selon l’Agence internationale de l’énergie, la réduction du financement public pour les projets fossiles libérerait des ressources pour accélérer la transition énergétique. Bien que l’impact immédiat de cette réforme soit limité, elle pourrait décourager les investissements privés dans des projets risqués et à forte intensité carbone.

Cette initiative marque un nouveau chapitre dans la politique climatique américaine et met en lumière les tensions persistantes entre objectifs environnementaux et intérêts économiques. Les semaines à venir seront déterminantes pour mesurer la portée de cet engagement et son impact sur la coopération internationale en matière d’énergie.

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Le Brésil lance une feuille de route pour réduire sa dépendance au pétrole

Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.
en_114088881233540-2

L’Allemagne en retard sur la directive RED III, une application rétroactive probable

Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.

L’Italie attribue 8,6GW de capacités renouvelables lors de son appel d’offres Fer-X

L’Italie a alloué 82 % des capacités solaires et éoliennes proposées dans le cadre de son appel d’offres Fer-X, totalisant 8,6GW, avec des prix de rachat compétitifs et une forte concentration des projets dans le sud du pays.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.