Le géant minier australien BHP a annoncé mardi un bénéfice net quasiment triplé pour son exercice 2021-2022 clos le 30 juin, grâce à la demande soutenue en charbon et cuivre.
Le bénéfice net part du groupe de BHP a atteint 30,9 milliards de dollars américains, contre 11,3 milliards en 2020-2021, selon un communiqué. BHP a par ailleurs indiqué avoir réalisé un “bénefice sous-jacent” (résultat des opérations après impôts et excluant les éléments exceptionnels) record de 23,8 milliards de dollars, un bond de 39% par rapport à l’année
précédente.
“Ces excellents résultats sont dus à la sécurité et à la fiabilité des opérations, à la réalisation des projets et à la discipline en matière de capital, qui nous ont permis de tirer parti des prix élevés des produits de base”, a déclaré le directeur général du groupe, Mike Henry.
Le résultat d’exploitation de BHP a augmenté de 34% sur un an à 34,1 milliards de dollars.
Les résultats de BHP ont dépassé les attentes des analystes, alors que de nombreux autres acteurs du secteur minier connaissent des temps difficiles.
Rio Tinto a ainsi récemment annoncé une forte chute de ses bénéfices et réduit de moitié ses dividendes. BHP a attribué ses solides résultats à son activité charbon, les prix du charbon métallurgique et énergétique ayant atteint des niveaux record après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le cuivre a également été un atout pour la société, malgré quelques baisses de prix récentes. Le groupe a annoncé un versement de 78 milliards de dollars de dividendes aux actionnaires, mais a toutefois prévenu que les conditions pourraient bientôt se détériorer: “la croissance s’est ralentie dans de nombreuses régions clés, et la prudence reste de mise en raison de l’incertitude géopolitique et de la crise du Covid-19.”
Le groupe a noté que l’impact du Covid-19 sur ses opérations s’élevait à 1,5 milliard de dollars américains, en grande partie en raison des contraintes sur la main-d’oeuvre et l’approvisionnement.