Le géant minier australien BHP a annoncé mardi la chute de près de 40% de son bénéfice de l’exercice 2022-2023 clos fin juin, imputée à l’inflation et à la chute des prix des matières premières.
Bénéfice annuel en baisse de 37% pour BHP à l’instar de sa rivale Rio Tinto, confiant malgré les incertitudes du marché chinois
BHP a enregistré un bénéfice annuel de 13,4 milliards de dollars, en baisse de 37% par rapport à l’année dernière, tandis que ses revenus mondiaux ont chuté de 17% à 53,8 milliards de dollars. BHP a déclaré que le ralentissement du secteur immobilier chinois restait une source importante d’incertitudes et pourrait perturber la demande future pour les principales exportations de minerai de fer utilisé dans la fabrication de l’acier. La récente décision de la Chine de reprendre les importations de charbon australien a eu « peu d’impact perceptible » sur l’entreprise.
Malgré des bénéfices plus faibles que prévu, BHP s’est dit confiant dans le fait que la demande mondiale de minerai de fer, de charbon et de cuivre resterait « relativement robuste ». L’un des plus gros pollueurs de carbone d’Australie, BHP a également vanté ses progrès en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), qu’il déclare vouloir réduire de 30% avant la fin de la décennie.
« A ce jour, BHP a les émissions opérationnelles de GES les plus faibles parmi les principales sociétés minières », a affirmé le directeur général Mike Henry.
Les résultats financiers de BHP reflètent ceux de sa rivale minière anglo-australienne Rio Tinto, qui a fait état d’une baisse de plus de 40% de ses bénéfices cette année.