Berlin s’oppose fermement à toute remise en service du gazoduc Nord Stream 2

Friedrich Merz a confirmé que l’Allemagne bloquerait toute tentative de relancer le gazoduc Nord Stream 2, malgré des appels internes évoquant une possible réouverture du dialogue avec Moscou.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que son gouvernement ferait « tout » pour empêcher une éventuelle mise en service du gazoduc Nord Stream 2, à l’arrêt depuis 2022. Cette déclaration survient alors que des responsables politiques en Allemagne suggèrent d’envisager une relance du projet comme levier diplomatique avec la Russie.

Le gazoduc Nord Stream 2 (NS2), détenu par le groupe russe Gazprom via la société Nord Stream 2 AG basée en Suisse, a été achevé en 2021 mais n’a jamais été mis en exploitation. Les conduites, qui relient la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique, sont restées inactives depuis des explosions inexpliquées survenues en septembre 2022. Seule une des deux conduites de NS2 est demeurée intacte, sans avoir jamais acheminé de gaz.

Blocage réglementaire et tensions politiques

Friedrich Merz a rappelé que « Nord Stream 2 n’a actuellement aucune autorisation d’exploitation, et cela ne changera pas ». Il a réaffirmé cette position à Berlin aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, en soulignant l’objectif de maintenir une pression maximale sur Moscou dans le contexte du conflit en Ukraine.

Des figures politiques influentes, comme Michael Kretschmer, ministre-président de Saxe et membre du même parti conservateur que M. Merz, ont pourtant évoqué récemment l’intérêt potentiel d’un redémarrage du projet. Pour ces responsables, le gazoduc pourrait représenter une opportunité stratégique de réouverture des canaux de communication avec le Kremlin.

Situation financière de l’exploitant et recours judiciaire

La société d’exploitation Nord Stream 2 AG a évité la liquidation grâce à un accord judiciaire conclu avec ses créanciers. Ce règlement, validé par un tribunal suisse, permet à l’entreprise de continuer ses opérations sous surveillance. Parmi les créanciers figurent plusieurs grands groupes européens de l’énergie, dont Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall.

En dépit de cette avancée juridique, la société reste dans l’impossibilité technique et administrative de mettre en service l’infrastructure sans autorisation des autorités allemandes. Le refus explicite de Berlin de délivrer une certification bloque toute perspective immédiate de fonctionnement du gazoduc.

Facteurs géopolitiques et incertitudes sur l’avenir

Plusieurs médias ont récemment évoqué la possibilité d’une réactivation de NS2 dans un scénario de rapprochement diplomatique entre la Russie et une future administration américaine dirigée par Donald Trump. Aucune initiative officielle n’a cependant été engagée en ce sens, et le contexte reste hautement spéculatif.

Les infrastructures de Nord Stream 1, mises en service en 2011, ont été détruites en 2022 et sont désormais hors d’usage. Toute relance de NS2 impliquerait non seulement une décision politique majeure, mais aussi des investissements techniques et juridiques importants dans un cadre international sous haute tension.

Macron appelle l’Europe à agir contre la flotte fantôme russe après une saisie au large

La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.

Les sanctions de l’ONU contre l’Iran réactivées, pression accrue sur les échanges

L’activation du mécanisme de snapback rétablit l’ensemble des sanctions de l’ONU contre l’Iran, impactant directement les secteurs de l’armement, de la finance et du commerce maritime international.

L’Union européenne intensifie sa coopération énergétique avec le Groenland

Le commissaire Dan Jørgensen est en visite au Groenland pour renforcer les liens énergétiques avec l’Union européenne, dans un contexte de doublement envisagé des fonds européens pour la période 2028-2034.
en_1140250941540

Ministres européens et iranien se réunissent à New York pour éviter retour des sanctions

Les chefs de la diplomatie européenne et iranienne se retrouvent à New York pour tenter d’éviter le rétablissement des sanctions de l’ONU liées au programme nucléaire de Téhéran.

Le Canada et le Mexique lancent un partenariat stratégique axé sur l’énergie et les infrastructures

Le premier ministre canadien Mark Carney annonce un accord bilatéral avec le Mexique incluant des investissements ciblés dans les corridors énergétiques, les infrastructures logistiques et la sécurité transfrontalière.

Trump demande à l’OTAN de cesser tout achat de pétrole russe par ses membres

Le président américain a appelé à un arrêt immédiat des importations de pétrole russe par les pays membres de l’OTAN, dénonçant une contradiction stratégique alors que des sanctions sont envisagées contre Moscou.
en_114021092041540

L’Iran retire une résolution nucléaire sous pression financière des États-Unis

Téhéran a retiré une résolution dénonçant les attaques contre ses installations nucléaires, citant des pressions américaines sur les membres de l’AIEA, qui craignaient une suspension des contributions volontaires de Washington.

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.

La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.
en_1140170927540

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.
en_114015092054540

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.
en_114070920253540

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.
en_11402092034540

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.