Bechtel, le leader mondial de l’ingénierie s’est associé à Drax pour une étude sur la construction de nouvelles centrales bioénergétiques. Drax possède déjà une centrale électrique bioénergétique. Bechtel souhaite étendre le projet mondialement.
Bechtel veut produire de l’électricité tout en dépolluant l’atmosphère
En 2010, la centrale électrique de Drax utilisait encore du charbon, mais aujourd’hui elle n’utilise que de la biomasse. La BECCS est la seule technologie à émissions négatives qui produit de l’électricité en capturant et stockant le carbone de façon permanente. Les experts s’accordent à dire que la neutralité carbone ne sera possible qu’en employant des technologies à émissions négatives.
Un secteur d’avenir et d’opportunités
L’Agence internationale de l’Énergie estime qu’environ 1,3 GtCO2 d’émissions négatives de BECCS sont nécessaires chaque année dans le monde pour atteindre la neutralité. Si Drax ne capture « que » 8 MtCO2 par an, cela représente déjà 15% des émissions négatives nécessaires. Elle fournit aussi 5% de l’électricité du pays, ce qui est prometteur pour la construction de futures centrales bioénergétiques.
« Les progrès technologiques ont créé de nouvelles opportunités » soutient le directeur de la transition énergétique chez Bechtel.
Passer si rapidement d’une centrale à charbon au plus grand projet de décarbonisation en Europe est donc un pari gagné. Enfin, Drax fournit de l’énergie à 250,000 entreprises en Grande-Bretagne, et vise à être une entreprise à carbone négatif d’ici 2030. S’ils ont été les pionniers dans ce secteur d’avenir, les chiffres annoncent qu’ils ne seront pas les seuls.