Barclays revoit ses estimations à la hausse, observant un déstockage plus rapide que prévu et une réaction prudente de l’offre de pétrole.
Une diminution des prix du pétrole en trompe-l’oeil
Les prix du pétrole ont récemment chuté après que les États-Unis, le Japon et l’Inde ont annoncé libérer des réserves de brut. L’objectif de ces pays est de contenir ces mêmes prix.
Braclay estime cependant que « les réserves stratégiques de pétrole ne sont pas une source d’approvisionnement durable ». Cette dernière estime que l’intervention des États dans le marché n’est que temporaire.
De fait, l’OPEP et ses alliés formant l’OPEP+ n’ont pas revu à la hausse leurs objectifs de production. Ceux-ci s’en sont tenu à une augmentation de 400.000 barils par jour pour décembre 2021.
Le retour du coronavirus inquiète
Bien que l’OPEP+ ne veuille pas répondre à la demande, la réapparition des cas de COVID-19 en Europe change la donne. La demande risque de baisser en conséquence. Ainsi, les perspectives de Barclays sur une augmentation des prix du pétrole restent incertaines.