Baker Hughes annonce simplifier sa structure organisationnelle en passant, à compter du 1er octobre, de quatre à deux structures organisationnelles. L’opération devrait ainsi permettre de réaliser des économies à hauteur d’au moins $150 millions. Par ailleurs, après une évaluation globale, la société indique continuer à rationaliser les produits et ses marchés.
Restructuration de Baker Hughes
Baker Hughes, entreprise basée à Houston, au Texas, déclare vouloir combiner ses deux unités pétrolières en une activité. Cette fusion donnera naissance à une unité tournée vers les services et les équipements pour les champs pétrolifères. En outre, Maria Claudia Borras, vice-présidente et directrice générale de l’activité de services pétroliers depuis 2017, dirigera cette nouvelle unité.
Baker Hughes va également créer une unité de technologie industrielle et énergétique. Ce nouveau service sera le fruit de la fusion entre les activités de solutions de traitements et de solutions numériques. En outre, Rod Christie supervisera l’unité liée aux turbomachines et solutions de processus.
Cette restructuration est la dernière d’une série de changements intervenus chez Baker Hughes au cours des cinq dernières années. De fait, en 2017, l’entreprise fusionnait avec GE Oil and Gas. Cependant, environ un an plus tard, elles annoncent vouloir se séparer.
Une prise en compte des changements climatiques
La restructuration réduira l’équipe de direction de Baker Hughes. Ainsi, elle diminuera de 25% le nombre de rapports directs au directeur général, Lorenzo Simonelli. En outre, dans un contexte de baisse des valeurs énergétiques, les actions de l’entreprise baissaient dans les échanges du 6 septembre.
L’unité de technologie et d’énergie industrielle de Baker Hughes englobera les activités liées aux changements climatiques. De fait, l’entreprise possède des activités dans la capture du carbone, l’hydrogène et la gestion des émissions. Enfin, la société vise 3% à 4% de ses revenus pour son budget de recherche et développement.
Baker Hughes prévoit $10 à $11 milliards de commandes pour cette unité en 2022 et 2023. De plus, la société prévoit approximativement $200 millions de commandes de nouvelles énergies pour cette année. Enfin, l’entreprise estime que la capture du carbone générera entre $6 et $7 milliards de commandes d’ici à l’année 2030.