New Delhi et Moscou renforcent leur corridor énergétique malgré les pressions tarifaires et réglementaires américaines, maintenant des flux pétroliers soutenus par des mécanismes logistiques et financiers alternatifs.
Le tanker sanctionné Kairos, abandonné après une attaque de drones ukrainiens, s’est échoué près des côtes bulgares, soulignant les risques opérationnels et juridiques croissants liés à la flotte fantôme russe opérant en mer Noire.
Les États-Unis maintiennent sous licence temporaire les opérations de Lukoil hors de Russie, empêchant tout flux vers Moscou et encadrant la cession d’un portefeuille estimé à 22 Md$, sans rupture d’approvisionnement pour les pays alliés.
La compagnie pétrolière libyenne NOC prévoit de lancer début 2026 une ronde d’octroi de licences sur une vingtaine de blocs, alors que les enjeux politiques, juridiques et commerciaux exacerbent les risques pour les investisseurs internationaux.
Les États-Unis ancrent leur présence énergétique en Méditerranée orientale, en consolidant un corridor gazier via la Grèce vers l’Europe centrale, au détriment des flux russes et de l’influence logistique chinoise sur le port du Pirée.
Paris et Pékin s’accordent sur la création d’un groupe de travail bilatéral climat, centré sur les technologies nucléaires, les énergies renouvelables et le maritime, dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l’Union européenne.
Les sanctions européennes contre la Russie et les arrêts de raffineries au Moyen-Orient ont fortement réduit l’offre mondiale de diesel, faisant grimper les marges de raffinage sur les principaux marchés.
Ankara prévoit d’investir dans la production de gaz aux États-Unis afin de sécuriser son approvisionnement en GNL et de devenir un fournisseur clé pour le sud de l’Europe, selon le ministre turc de l’Énergie.
Chevron a communiqué une enveloppe d’investissement comprise entre $18 et $19 milliards pour 2026, en mettant l’accent sur ses activités pétrolières amont aux États-Unis et des projets offshore internationaux à fort potentiel.
Trois navires russes visés au large de la Turquie ravivent les inquiétudes d’Ankara quant à la sécurité de l’approvisionnement gazier et pétrolier en mer Noire, ainsi que la vulnérabilité de ses infrastructures sous-marines.
ExxonMobil arrête son plus ancien vapocraqueur à éthylène à Singapour, réduisant sa capacité locale pour investir dans son complexe intégré de Huizhou, en Chine, sur fond de surcapacité régionale et de coûts opérationnels en hausse.
Le Brésil, la Guyane, le Suriname et l’Argentine devraient alimenter une part croissante de l’offre pétrolière non-OPEP+, soutenus par des investissements offshore massifs et une dynamique d’exploration continue.
La révocation des licences américaines limite les activités des compagnies européennes au Venezuela, entraînant un effondrement des importations de pétrole brut et une reconfiguration des flux énergétiques bilatéraux.
Bourbon a signé un accord avec ExxonMobil pour l’affrètement de navires Crewboats de nouvelle génération sur le bloc 15 en Angola, renforçant une coopération stratégique engagée depuis plus de 15 ans.
Face à un encadrement juridique plus strict et à des sanctions renforcées, les opérateurs de la flotte grise misent sur des VLCC de 15 ans et sur la démolition de navires anciens pour maintenir leurs routes pétrolières vers l’Asie.
Reconnaissance Energy Africa a terminé le forage du puits Kavango West 1X sur son permis terrestre en Namibie, où des indices nets d'hydrocarbures ont été détectés sur une épaisseur de 64 mètres dans les carbonates d’Otavi.
CNOOC Limited a mis en production le projet d’ajustement du champ pétrolier Weizhou 11-4 et ses champs satellites, visant une capacité de 16 900 barils par jour dès 2026.
La coentreprise Adura regroupe les actifs offshore britanniques de Shell et Equinor, devenant le principal producteur indépendant de pétrole et de gaz dans le bassin mature de la mer du Nord.
Un tribunal du Delaware a validé la cession des actions de PDV Holding à Amber Energy, filiale d’Elliott, pour 5,9 Mds $, une opération encore suspendue à l’approbation du Trésor américain via l’OFAC.
Un nouveau fonds de $100mn a été lancé pour appuyer les entreprises nigérianes de services pétrogaziers, dans le cadre d’un objectif national visant à atteindre 70 % de contenu local d’ici 2027.