L’entreprise retirant des actifs polluants de son bilan en les vendant peut prétendre à un meilleur tableau de bord climatique. Toutefois, si les actifs atterrissent entre les mains d’entreprises moins surveillées et engagées pour le climat, l’impact environnemental global pourrait être négatif.
Une nouvelle étude concernant ces actifs
Le Fond de défense de l’environnement a déclaré dans un rapport :
« Lorsque les actifs passent des marchés publics aux marchés privés, les émissions à court terme peuvent augmenter. La planification de la transition énergétique peut échouer et la divulgation du climat peut empirer »
L’étude a examiné les fusions et acquisitions entre 2017 et 2021 et différents paramètres. Le but était de déterminer si les actifs sont restés avec des entreprises avec des objectifs de réduction des émissions. EDF a découvert que 155 transactions d’une valeur de $86,4 milliards avaient éloigné les actifs d’entreprises engagées pour le zéro net. Il a déclaré que 211 transactions d’une valeur de $115,6 milliards ont supprimé des actifs d’entreprises ayant des objectifs explicites de réduction du méthane.
Le rapport indique :
« En 2018, les transferts à engagement environnemental réduit représentaient environ 10% du total des transactions. En 2021, ce pourcentage est passé à 15%. La valeur proportionnelle des transactions à engagement environnemental réduit est également passée de 15 % de la valeur globale de la transaction en 2018 à 30 % de la valeur globale de la transaction en 2021 »
Les transactions qui ont transféré les champs de pétrole et de gaz font l’objet d’un examen beaucoup plus strict. De plus, il y a une pression de divulgation plus élevée de la part des actionnaires, des médias et autorités.