Au Canada, la Gendarmerie royale annonce l’arrestation d’un employé du Centre d’excellence en électrification d’Hydro-Québec.
Une arrestation
Au Canada, l’espion supposé aurait obtenu des secrets industriels avec l’intention d’en faire profiter une puissance étrangère. Il exerçait la profession de chercheur au Centre d’excellence en électrification des transports et en stockage d’énergie (CETEES) d’Hydro-Québec. En effet, il travaillait sur les matériaux de batteries.
L’équipe de sécurité d’Hydro-Québec au Canada effectuait les premières mesures de l’enquête. Les enquêteurs communiquaient par la suite les éléments aux organismes compétents en raison de l’ampleur des enjeux. Le suspect n’avait toutefois pas accès à des informations liées à la mission principale d’Hydro-Québec.
Vigilance de l’entreprise
L’ensemble des autorisations du suspect au Canada faisaient l’objet d’une révocation. Les autorités d’Hydro-Québec résiliaient son emploi pour des violations graves du code d’éthique de l’entreprise. Dominic Roy, directeur principal responsable de la sécurité corporative à Hydro-Québec, déclare:
« Nos mécanismes de détection et d’intervention ont permis à nos enquêteurs de porter cette affaire à l’attention de la GRC, avec laquelle nous travaillons en étroite collaboration depuis. Aucune organisation n’est à l’abri d’une situation comme celle-ci, c’est pourquoi nous devons toujours rester vigilants et transparents, et nous ne devons pas tolérer les violations du code d’éthique de l’entreprise. »
Le CETEES se consacre à la recherche et au développement dans le domaine des matériaux pour batteries. Il développe des technologies avancées pour les véhicules électriques. De plus, il anticipe les systèmes de stockage d’énergie de demain.