Particulièrement implantée en Amérique Latine, l’entreprise Atlas élargit son portefeuille éolien. Ainsi, elle acquiert un projet éolien de Voltalia au Brésil, peu de temps après une annonce similaire pour le site d’Alpaca au Chili. Nommé Juramento, le nouveau projet aura une capacité de production de 378 MW, selon un communiqué officiel.
Atlas augmente son réseau éolien
Composé de 63 turbines éoliennes, il sera le premier parc éolien d’Atlas installé au Brésil. Dans un communiqué, la société basée à Miami dévoile les opportunités offertes par cette expansion. Par exemple, elle met en avant “une gamme complète” d’énergies propres proposées à ses clients.
Pour entrer dans les détails, Atlas a acquis ce projet éolien dans l’État brésilien de Minas Gerais. Juramento est seulement le deuxième projet éolien de l’entreprise, après l’accord passé avec Enel Energía Chile. Par ailleurs, le premier projet, Alpaca, proposait une capacité supérieure à son homologue brésilien avec 417 MW.
Les ambitions sud-américaines
Dans ses déclarations, Atlas précise que Juramento n’a pas de Power Purchase Agreement (PPA). Ainsi, l’avenir de ce nouveau parc est ouvert à tous les acheteurs intéressés au Brésil. Par ailleurs, le directeur général d’Atlas Renewable Energy au Brésil, Luis Pita, livre ses ambitions :
« Avec Juramento, nous continuons à élargir et à diversifier notre offre de produits dans toutes les régions où nous sommes présents.[…] Ce projet est actuellement disponible pour tout grand consommateur d’énergie à la recherche d’un PPA pour passer des sources d’énergie conventionnelles aux énergies renouvelables. »
Enfin, Juramento pourra produire l’équivalent de la consommation électrique de 799 524 familles brésiliennes. De plus, les 1 650 GWh produits par le site d’Atlas chaque année éviteront jusqu’à 123 750 tonnes de CO2. Une pollution correspondant à ce qui est produit par 49 500 voitures traversant les rues de São Paulo.