Arunachal Pradesh a dévoilé un plan ambitieux visant à développer 35 petits projets hydroélectriques, cumulant une capacité installée de 570,75 mégawatts (MW). Ces initiatives devraient attirer un investissement total estimé à 7 000 crores de roupies et générer environ 7 500 emplois pour les résidents locaux.
Engagement gouvernemental envers l’autosuffisance énergétique
Lors d’une réunion avec les développeurs de projets hydroélectriques, le vice-ministre en chef, Chowna Mein, également ministre en charge de l’Énergie et de l’Hydroélectricité, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir ces projets. Il a souligné que ces initiatives s’alignent sur les objectifs d’Atmanirbhar Arunachal (Arunachal autosuffisant) et les ambitions de neutralité carbone de l’Inde, telles qu’envisagées par le Premier ministre Narendra Modi.
Appel à l’accélération des travaux
Chowna Mein a encouragé les développeurs à accélérer la mise en œuvre des projets pour assurer une mise en service rapide. Il a assuré que le gouvernement fournirait un soutien complet pour surmonter les défis et résoudre les problèmes locaux en collaborant étroitement avec les communautés concernées.
Retombées économiques et énergétiques
Le commissaire à l’hydroélectricité, Sonam Chombay, a indiqué que, une fois achevés, ces projets devraient générer des revenus annuels estimés à 58,25 crores de roupies pour l’État, sous forme d’électricité gratuite. Deux projets ont récemment été mis en service dans les délais : le projet Dikshi HEP (24 MW) développé par M/s Devi Energies Pvt Ltd dans le district de West Kameng, et le projet Khangtang HEP (7,5 MW) de M/s Raajratna Energy Holdings Pvt Ltd dans le district de Tawang.
Un enjeu stratégique pour l’Inde
L’Inde a toujours eu une approche stratégique avec les États du Nord-Est, notamment l’Arunachal Pradesh, qui est une région clé à la frontière avec la Chine. En développant des infrastructures énergétiques, New Delhi cherche aussi à renforcer sa présence dans la région et à limiter la dépendance aux importations d’électricité ou de combustibles fossiles.
Les investissements annoncés et les emplois créés sont des éléments secondaires. La vraie question, c’est comment ces projets vont être financés, si les délais seront tenus.