L’Arizona State University (ASU) a officialisé la création du Global Institute for the Future of Energy, un institut axé sur l’éducation, la recherche et l’innovation dans le secteur énergétique. Ce projet est soutenu par un don de $50mn (AED183.65mn) de Robert Zorich, associé directeur du fonds d’investissement EnCap Investments et ancien étudiant de la Thunderbird School of Global Management, affiliée à ASU.
Le nouvel institut, fruit d’une collaboration entre le Global Futures Laboratory de l’université et sa Thunderbird School of Global Management, se donne pour mission de produire des solutions concrètes face aux défis énergétiques mondiaux. Il développera des programmes éducatifs, des bourses d’étude, ainsi qu’un fonds de chaire académique, tout en soutenant la production de contenus publics comme Energy Switch, une émission diffusée sur la chaîne publique américaine PBS.
Un modèle universitaire centré sur l’innovation énergétique
L’objectif affiché de l’initiative est de renforcer la diffusion de connaissances factuelles sur les enjeux énergétiques mondiaux, en misant sur l’éducation interdisciplinaire et la coopération avec des acteurs industriels. Le financement permettra également de lancer un programme d’exécutifs en résidence, visant à intégrer des dirigeants du secteur directement dans les travaux de recherche, d’enseignement et de sensibilisation publique.
Les premières actions consisteront à bâtir des cursus de formation, établir des partenariats de recherche, et mettre en place des programmes de bourses pour étudiants et chercheurs. L’institut ambitionne d’étendre progressivement ses activités, en démarrant localement en Arizona, avant de s’ouvrir à des collaborations internationales dans le domaine énergétique.
Un engagement philanthropique orienté vers les enjeux de compétences
Robert Zorich, en finançant cette structure, mise sur la capacité d’ASU à atteindre une audience globale et à former les futurs cadres du secteur énergétique. Le président de l’université, Michael Crow, a souligné l’importance de cette démarche dans un contexte marqué par l’essor rapide des technologies telles que l’intelligence artificielle.
Ce projet s’inscrit dans une série d’initiatives similaires portées par des universités nord-américaines, visant à structurer des pôles d’excellence sur les problématiques énergétiques contemporaines. Il reflète l’importance croissante accordée à la formation de compétences avancées pour faire face à l’évolution rapide des systèmes énergétiques mondiaux.