L’Arabie Saoudite dispose, à elle seule, d’un énorme potentiel d’hydrogène bleu à partir du gaz naturel.
L’Arabie Saoudite dispose de ressources en EnR considérables
Olivier Thorel, vice-président des produits chimiques chez Saudi Aramco, déclare :
« L’hydrogène représente une énorme opportunité pour le Moyen-Orient, où l’abondance d’énergie solaire et éolienne renouvelable constitue un avantage par rapport à d’autres régions du monde. Le pays construit également des infrastructures de séquestration du carbone à grande échelle et se concentre sur l’expansion de ses ressources en gaz à faible teneur en carbone ».
La future ville NEOM fait partie du projet phare Vision 2030 du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, destinée à diversifier l’économie en dehors du pétrole. La ville nécessiterait, entre autres énergies nouvelles, plus de 2,2 GW d’hydrogène vert.
Aramco s’attaque de front à l’hydrogène bleu et vert
Aramco augmentera sa production de gaz, tout en fournissant des matières premières pour soutenir la croissance de ses secteurs de la chimie et de l’hydrogène.
Sa zone de schiste de Jafurah produira jusqu’à 2 milliards de pieds cubes par jour de gaz, 418 millions de pieds cubes par jour d’éthane et 630 000 barils équivalent pétrole par jour de liquides de gaz et de condensats d’ici à 2030.