L’Arabie Saoudite a lancé une vente aux enchères des droits d’exploration du gisement de zinc et de cuivre de Khnaiguiyah. Le ministre adjoint du développement minier, Musad Abdulaziz a déclaré que huit investisseurs étaient préqualifiés.
6 groupes internationaux et deux sociétés saoudiennes
Parmi les huit candidats retenus, deux sociétés saoudiennes, AMAK et Ma’aden Group. Elles sont accompagnées de deux groupes indiens, Aditya Birla Group et Vedanta, le chinois Norinco, l’américain Ivanhoe Electric, le britannique Moxico Resources et l’australien Alara Resources.
Les entreprises présélectionnées soumettront des propositions. Et celle qui fera l’offre la plus élevée remportera des droits d’exploration de cinq ans sur le gisement. Elle aura ensuite la possibilité d’étendre cette période à 15 ans, puis d’obtenir un contrat d’exploitation renouvelable de 30 ans.
Dans un premier temps, l’Arabie Saoudite annoncera les détails des propositions lors de la vente aux enchères à la fin du mois de juillet. Ensuite, le gagnant des droits devrait être annoncé à la mi-août.
La première propriété minière mise aux enchères en Arabie Saoudite
Ainsi, Khnaiguiyah est la première propriété minière à être mise aux enchères par l’Arabie Saoudite. Selon le vice-ministre en charge du développement minier, Musad Al-Daoud, le royaume recherche actuellement de nouveaux investisseurs miniers.
Situé au centre de l’Arabie Saoudite, le site minier de Khnaiguiyah possède 25 millions de tonnes de minerai. Ces réserves titrent 4,11 % de zinc et 0,56 % de cuivre. Ce qui fait donc une capacité de production de 55 000 mégatonnes par an de concentrés de minerai sur 12 ans.
Deux autres gisements de cuivre
L’Arabie Saoudite a choisi le site de Knhaiguiyah, car c’est le plus grand avec 353 km². Cependant, ce n’est que le premier. Une vente aux enchères est en train d’être lancée pour deux autres sites miniers. Le premier est le site de Muhaddad dans la ceinture volcanique de Bishah. Le second est le site d’Umm Ad Damar situé dans la région de Médine.
Ces deux sites font déjà l’objet de convoitises. Ainsi, leur mise aux enchères devrait rapporter gros à l’État saoudien.